Regard : La bouffée d’oxygène

Par Kamel Morsli
Par Kamel Morsli

La récente flambée des cas de contamination au coronavirus a contraint les autorités à interdire les lieux d’affluence. L’effarante courbe ascendante causée par le virulent variant Delta a induit, dans une logique sanitaire, cette conséquence. A présent, les statistiques montrent un fléchissement des cas positifs. L’Etat a donc décidé de relâcher la bride, tout en restant très attentif aux recommandations du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19.
Ainsi, les Algériens ont investi plages et espaces de détente en quête du nécessaire bol d’air en ces temps estivaux. D’autres ont quand même préféré rallonger leur confinement par peur d’une contamination et des suites fâcheuses qui en découlent très souvent.
Toutes les vagues que nous avons essuyées depuis l’apparition de ce virus faisaient suite à des célébrations familiales ou des rassemblements de forte densité. Il y a eu aussi (et ça existe toujours) l’abandon des gestes barrières, pourtant simples et fiables.
Il suffit de zapper sur les chaînes de télévision ou les réseaux sociaux pour mesurer la catastrophe planétaire. Pourtant, pas moins de 5 milliards de doses de vaccins ont déjà été administrées. Au plus fort de la troisième vague, fin juillet dernier, nous avons atteint le pic des 1927 cas de contamination. Un chiffre qui a poussé nos concitoyens à reconsidérer l’acte de vaccination. Les hôpitaux et centres de soins ont été alors pris d’assaut. L’opération va bon train. La levée de la mesure de fermeture des espaces récréatifs de loisirs et de détente, des lieux de plaisance et de plages, à quelques jours de la fin des congés annuels, devrait impérativement être accompagnée des précautions préconisées par l’autorité scientifique. Cela nous permettra d’éviter une autre courbe ascendante lors de la quatrième vague attendue vers novembre prochain, comme le prédisent les professionnels de la médecine.
Alors, à vos masques !
K. M.

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