Le braconnage touchant la faune du Parc national du Djurdjura, au sud de Tizi Ouzou, se poursuit, à la grande déception des responsables de ce site classé réserve mondiale de la biosphère, apprend-on du chef du secteur de Tala Guilef, Abdelaziz Mehdi.
Outre le fait que le parc est un site protégé où la chasse est formellement interdite et que l’on est en pleine saison de reproduction de plusieurs espèces, des chasseurs braconniers continuent toujours de sévir aussi bien à l’intérieur du parc que dans les autres espaces forestiers. En raison de cette activité pourtant interdite et d’autres facteurs, notamment les incendies, deux espèces, la perdrix et le lièvre, se font de plus en plus rares dans le Djurdjura. «Si on ne met pas fin au braconnage, on risque de voir ces espèces qui vivaient dans ce parc, disparaître à cause de ces pratiques illicites, dont le mouflon à manchettes braconné durant l’ère coloniale.»
Pour M. Abdelaziz Mehdi, chasser en pleine période de reproduction des espèces est un crime abominable. Ce phénomène dangereux a été constaté en différents endroits dans d’autres espaces boisés de la région, le parc ne dispose pas de moyens matériels et humains suffisants pour assurer une bonne surveillance des sites. M. Abdelaziz Mehdi a rappelé que le PND ne cesse d’interpeller sur la menace qui pèse sur la faune locale, risquant de porter un coup fatal au gibier, dont l’habitat naturel est déjà menacé par les incendies et le réchauffement climatique. Le nombre exact d’espèces menacées n’est pas connu. Aucun inventaire de la faune locale n’ayant été effectué depuis 1990, à l'exception du singe magot et des oiseaux migrateurs. Le Parc national du Djurdjura abrite 398 espèces dont 138 oiseaux, 23 rapaces, 18 diurnes et 5 nocturnes, 30 espèces de mammifères dont 5 ont disparu à l'exemple du lion de l'Atlas, de la panthère noire et du mouflon à manchettes, 20 espèces de reptiles et 213 insectes, selon un ancien inventaire.
Bel. Adrar
Pour M. Abdelaziz Mehdi, chasser en pleine période de reproduction des espèces est un crime abominable. Ce phénomène dangereux a été constaté en différents endroits dans d’autres espaces boisés de la région, le parc ne dispose pas de moyens matériels et humains suffisants pour assurer une bonne surveillance des sites. M. Abdelaziz Mehdi a rappelé que le PND ne cesse d’interpeller sur la menace qui pèse sur la faune locale, risquant de porter un coup fatal au gibier, dont l’habitat naturel est déjà menacé par les incendies et le réchauffement climatique. Le nombre exact d’espèces menacées n’est pas connu. Aucun inventaire de la faune locale n’ayant été effectué depuis 1990, à l'exception du singe magot et des oiseaux migrateurs. Le Parc national du Djurdjura abrite 398 espèces dont 138 oiseaux, 23 rapaces, 18 diurnes et 5 nocturnes, 30 espèces de mammifères dont 5 ont disparu à l'exemple du lion de l'Atlas, de la panthère noire et du mouflon à manchettes, 20 espèces de reptiles et 213 insectes, selon un ancien inventaire.
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