
De notre correspondant : A. Benmechta
Après avoir enregistré une hausse considérable de son prix, lequel, en un temps relativement court, est passé de 30 à 80 DA et qui a eu pour effet de susciter l’inquiétude des chefs de ménages, la pomme de terre, qui reste un aliment indispensable à la préparation de tous les mets, est abordable dans les marchés et des étals des commerçants.
Pourtant, la wilaya de Mascara reste une référence étroitement liée à la production de ce légume, puisque cette région se caractérise par une culture permanent de la pomme de terre, tant en qualité qu’en quantité, et cette distinction lui vaut l’honneur d’occuper les premières loges à l’échelle régionale en dépit de la très forte concurrence exercée par les autres wilayas du pays. Ces indicateurs constituent le baromètre de la mercuriale quand il s’agit de l’écoulement de ce légume. Conscients de l’importance des enjeux, les responsables au niveau du secteur de l’agriculture multiplient les mesures incitatives à l’égard des producteurs, mettant ainsi en pratique les faveurs accordées par l’État pour le développement des produits agricoles en général.
Ainsi, la superficie globale destinée à la récolte de la pomme de terre a été sensiblement augmentée, passant en quelques années seulement de 3.000 hectares à près de 10.000 hectares, évaluée à plus de 3 millions de quintaux.
Les techniciens évoquent les conditions climatiques favorables, une pluviométrie exceptionnelle, des terres fertiles, des ressources hydriques conséquentes et l’intronisation des méthodes modernes d’irrigation appliquées par les producteurs, telles que l’irrigation par aspersion ou le goutte à goutte, des initiatives efficaces et bénéfiques.
En outre, le barrage et autres retenues collinaires constituent un motif supplémentaire d’encouragement pour la culture de la pomme de terre. Le dernier paramètre à l’origine de l’essor de la culture de la pomme de terre dans la wilaya de Mascara a trait à l’extension des aires de stockage des surplus dégagés après que le marché soit inondé, notamment la densité des chambres froides anciennes ou nouvelles qui existent actuellement et pouvant contenir plus de 500.000 quintaux. Les démarches entreprises jusque-là incitent à l’optimisme, car les prix de la pomme de terre oscillent entre 30 et 40 DA, soit une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des citoyens.
A. B.