De notre correspondant Abbès Bellaha
Un objectif de 146.000 hectares est à emblaver lors de la prochaine campagne labours-semailles, soit une augmentation de 36.000 hectares par rapport à l’exercice précédent pour l’intensification de la céréaliculture et la valorisation de la vocation de la région essentiellement agricole.
En matière de production, il est encore difficile de quantifier les prévisions, compte tenu de plusieurs paramètres liés principalement à la pluviométrie. «Les phases préparatoires de cette opération ont déjà été entamées pour réunir toutes les conditions de réussite et accompagner les agriculteurs dans leur entreprise. «Nous sommes toutefois au stade de l’évaluation de la campagne qui s’est soldée par la réalisation de plus de 12.000 quintaux dont 780.000 collectés par la CCLS.
L’orge avec une superficie ensemencée de 54.000 hectares s’est taillée la part du lion dans cette récolte au vu des spécificités de la région, réputée par la fertilité de son sol et la richesse de ses plaines d’une part et la pratique massive de l’élevage», confie le directeur de l’agriculture, qui met en évidence les potentialités en la matière et les possibilités de réalisation de grandes performances sous réserve d’avoir une bonne pluviométrie, a-t-il souligné, et de suivre rigoureusement l’itinéraire technique.
Les effets de la sécheresse ont pesé ces dernières années sur la rentabilité des terres hypothéquant les prévisions.
Pour l’aspect technique, la présence de nombreux organismes et instituts de vulgarisation et de recherche qui participent à l’amélioration des rendements. En clair, un environnement favorable pour le développement du secteur qui constitue la principale ressource de la région et emploie en majorité la main d’œuvre locale. Un environnement soutenu encore par l’existence d’un complexe machinisme agricole (PMA) et d’autres unités de fabrication de matériels agricoles. Avec plus de 342.000 hectares de terres cultivables, l’agriculture occupe une place de choix dans l’économie de la wilaya. Dans les forêts ou les montagnes, les plaines ou la steppe, les opportunités sont énormes pour promouvoir ce secteur à même de répondre aux besoins locaux et de dégager aussi des excédents au profit d’autres régions moins favorisées.
Toujours est-il qu’une certaine prise de conscience semble gagner du terrain pour enfin ce retour à la terre et se reposer sur cette ressource éternelle.
En attendant le coup d’envoi qui sera donné en octobre prochain, les préparatifs vont bon train en se concentrant sur la prise en charge des préoccupations et attentes du monde agricole. Une commission de suivi a été instituée pour veiller au lancement de cette campagne.
A. B.
