L’hôpital de Aïn Tédelès franchit une nouvelle étape dans l’amélioration de ses services grâce à la récente mise en service d’un scanner numérique de dernière génération. Une avancée importante pour l’établissement, qui voit ainsi ses capacités de diagnostic renforcées au bénéfice des citoyens de la daïra, ainsi que toute la région. Ce nouvel équipement moderne, acquis pour un coût de plus de 5 milliards de centimes, vient s’ajouter à un premier scanner déjà en activité. Afin de garantir une organisation fluide, la direction de la santé et de la population de la wilaya (DSP) a travaillé en coordination avec les équipes de radiologie. Le responsable du secteur de la santé a précisé : «Nous avons convenu avec les radiologues que les malades de Mazagran passent en priorité».
«On a appelé les radiologues et on s’est mis d’accord avec le chef du service oncologie pour que les patients ne se dirigent pas vers le secteur privé, mais plutôt vers les services publics». L’accès au scanner est organisé de manière à éviter la surcharge. En effet, les résidents de l’hôpital passent naturellement leurs examens, tandis que les patients externes sont reçus exclusivement sur rendez-vous. Le service traite chaque jour entre 15 et 20 dossiers, un volume qui nécessite une planification stricte pour préserver la performance des appareils.
Le nouvel équipement offre, par ailleurs, une marge d’évolution, il pourra être reconfiguré ultérieurement en 64 coupes, ce qui permettra d’augmenter la cadence des examens et d’améliorer encore la qualité des images. L’installation de ce scanner fait partie d’un programme d’acquisition qui a permis d’équiper trois hôpitaux de la wilaya, notamment celui de Sidi Ali et le service des UMC de Mostaganem, chacun avec un investissement dépassant les 5 milliards de centimes, et ce, dans le but d’assurer une meilleure prise en charge des patients.
Y. H.
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Santé : Une clinique active sans agrément
Les services de la Sûreté de wilaya de Mostaganem ont réussi récemment à mettre un terme aux agissements d’un individu qui exerçait illégalement des activités médicales dans une clinique clandestine. Après obtention d’un mandat de perquisition délivré par le parquet de Mostaganem, les policiers ont procédé à une fouille minutieuse des lieux.
L’intervention a permis la découverte d’un ensemble de matériels médicaux et de produits utilisés dans le domaine dentaire, notamment cinq appareils servant au nettoyage du tartre, des poudres et solutions chimiques, des prothèses usagées, ainsi qu’une quantité de pâte et d’outils destinés à la fabrication et à la réparation des dents artificielles. Tout le matériel a été saisi. L’enquête a révélé que le mis en cause ne possédait aucune qualification médicale ni autorisation officielle pour exercer ce type d’activité. La clinique en question avait été ouverte sans agrément préalable ni dépôt de dossier auprès des services compétents. À l’issue de la procédure, un dossier judiciaire a été établi à l’encontre du mis en cause, selon lequel il a été présenté devant la justice.
Y. H.
