
De notre bureau : I. Boulksibat
À l’instar des autres établissements de l’enseignement supérieur au niveau national, l’université Mentouri – Constantine 1 — a abrité hier, à l’amphithéâtre 500 places du campus Tidjani-Haddam, une rencontre de sensibilisation sous le slogan « Université/environnement socio-économique : relation réelle et durable ». Organisé par le bureau de liaison entreprises/université (BLEU) de l’UC 1, cet évènement marque, selon sa directrice Dahbia Inès Dahmani, la réactivation de ces structures, créées il y a quelques années déjà, et qui, jusqu’ici, n’avaient pas joué pleinement le rôle qui leur avait été assigné : « C’est dans le cadre de l’application de l’arrêté ministériel n° 1257 qu’ont été réactivés les différents bureaux de liaisons des universités, et ce dans le souci de simplifier la mise en relation entre les étudiants et les entreprises. Les premiers, qui ont bénéficié d’une formation purement académique, ne figurent pas toujours parmi les préoccupations des gérants des entreprises, lesquels s’intéressent davantage à leur chiffre d’affaires ou à la commercialisation de leurs produits. Le lien n’avait donc jamais été réellement concrétisé entre les deux, ce qui explique que les pouvoirs publics encouragent désormais l’installation de ce genre d’interfaces dans le milieu universitaire », a déclaré la responsable, qui est également revenue sur les missions assignées au BLEU, à savoir « motiver les étudiants porteurs de projets à s’ouvrir sur le monde socio-économique, mettre sur pied des collaborations dans des projets de recherche, aider à placer des stagiaires en entreprise dans le cadre de la préparation de leurs mémoires de fin d’études, ainsi qu’accompagner les créateurs de startups et de microentreprises en leur offrant un réseau permettant l’évolution de ces dernières ». De son côté, le recteur de l’UC 1, Ahmed Bouras, a estimé que cette journée était une opportunité, pour les étudiants, de concrétiser leurs projets dans les domaines de prédilection des entreprises concernées par le partenariat. Dans ce contexte, sept conventions ont été signées entre l’UC 1 et l’Algérienne des autoroutes (ADA), les laboratoires Biogalenic et LDM, le groupe APEX, la chambre de commerce et d’industrie « Rhumel » de Constantine, ainsi qu’avec les bureaux régionaux du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et la confédération nationale de patronat algérien (CNPA). Cela devrait contribuer, selon le Dr Dahmani, à « placer les promoteurs de projets dans le cadre de l’arrêté 1275, en favorisant la prise en charge logistique, et éventuellement financière, du projet, de même que l’acquisition du prototype final ». Dans cette même logique « gagnant-gagnant », le personnel des entreprises conventionnées pourra bénéficier de formations spécialisées « à la carte », nous a indiqué le vice-recteur des relations extérieures de l’UC 1, le Pr Amira Leïla Dib, qui a précisé que cela allait s’effectuer dans le cadre de la note 003, qui encourage la formation des salariés du secteur privé.
I. B.