Lancé le 18 mai dernier à travers le territoire national, le recensement général de l’agriculture vise à identifier les capacités nationales et les véritables besoins du secteur afin d’arriver à une prise de décision fondée sur des données objectives et précises et à l’élaboration d’une politique cohérente visant à garantir la sécurité alimentaire du pays. À Constantine, le processus connait un progrès notable, avec un taux d’avancement de la collecte des données ayant atteint 80%, a assuré le responsable de la cellule de communication de la Direction des services agricoles (DSA), Fouad Bentrad, qui a affirmé que l’opération se déroule sans accroc et devrait être finalisée d’ici le 17 juillet, date prévue de la fin du recensement. Le responsable a assuré que la direction a mobilisé tous les moyens matériels et humains pour la réussite de l’opération. Dans ce contexte, il a indiqué que 49 encadreurs, dont 9 contrôleurs et 38 agents de recensement, sillonnent les différentes communes de la wilaya afin de recueillir des informations détaillées sur la répartition géographique des cultures, le nombre de têtes de bétail, les pratiques agricoles, la caractérisation de la ressource humaine et les structures et infrastructures du secteur, en plus de rapporter les besoins des professionnels. Il a, en outre, appelé les agriculteurs et les éleveurs à coopérer pleinement avec les agents de la DSA pour leur faciliter la tâche et assurer l’exactitude des données, d’autant plus que les autorités publiques accordent une attention particulière au secteur en raison, notamment de son rôle fondamental dans l’économie nationale et de l’importance d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, et de souligner que chaque agriculteur disposant d’une carte de recensement bénéficiera de soutien agricole. Pour rappel, le recensement de 2024 est le troisième du genre en Algérie après ceux effectués en 1973 et en 2001. Cette opération mobilise plus de 7.000 agents recenseurs, 1.300 contrôleurs, 120 superviseurs de wilayas et 29 superviseurs nationaux, lesquels ont suivi une formation dédiée dans les centres et instituts de formation relevant du ministère.
I. B.