Béjaïa : Le rôle De la femme dans la société en débat

Secrétaire générale de l’union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Noria Hafsi a présidé avant-hier au siège de l’UNFA de Béjaia les travaux du deuxième congrès régional regroupant les responsables des unions de wilayas des 18 wilayas de l’Est du pays, à savoir Guelma, Taref, Tébessa, Souk Ahras, Khenchela, Mila, Jijel, Batna, Annaba, Oum El Bouaghi, Skikda, Constantine, Sétif, Bordj Bou Arréridj, M’sila, Boussaâda et Béjaia qui ont été accueillies par mme Yahiaoui Kheira, responsable de l’union de wilaya de Béjaia. Lors de son intervention, la SG de l’UNFA a appelé les secrétaires des wilayas à œuvrer pour l’enrichissement des statuts tout en écoutant les préoccupations de chaque wilaya. Mme Noria Hafsi a déclaré à El Moudjahid que «l’objectif de ce congrès régional de l’UNFA, organisé avant le congrès national qui aura lieu a la prochaine rentrée sociale, va étudier les documents mis à sa disposition et notamment ce qui concerne les statuts qui doivent être enrichis et amendés suivant la conjoncture et les conditions que vit la femme en général en Algérie et dans le monde. Donc, on est obligé d’être au diapason de tout ce qui se passe dans le monde.
C’est aussi une opportunité pour nous d’élaborer un programme de travail sur 5 années qui sera basé sur l’autonomisation des femmes, sur le rôle de la femme dans la vie politique». Concernant la présence de la femme algérienne dans les institutions politiques, elle ajoute : «De là, nous voulons interpeller le président de la république, en plus de toutes les décisions louables prises en faveur des femmes, notamment dans la dernière constitution sur la violence contre les femmes, pour que l’égalité soit respectée dans les institutions politiques, à savoir l’APN et les assemblées locales. Car nous avons constaté lors de la dernière loi organique sur les élections que le quota a été supprimé, ce qui a démontré que la femme n’est pas représentée convenablement à l’assemblée populaire nationale et les assemblées locales. Donc, nous demandons au président de la république de réviser la loi électorale et qu’elle soit appliquée conformément à sa vision qui exige une parité dans la représentation de la femme. Nous voulons revenir au système de quota en préparant la société, les partis politiques et l’environnement social pour accepter cette parité et permettre à la femme d’être présentée sans occulter cette grande partie de la société et dans les institutions importantes. C’est l’occasion de rappeler et de dire à tous nos partenaires de la société civile et à toutes les forces vives du pays de se rassembler et d’être unis pour triompher l’Algérie contre tous ses ennemis.» Concernant les dernières décisions du président de la république lors du dernier conseil des ministres, Mme Hafsi a souligné qu’«on ne peut que saluer les décisions du président qui est très conscient du rôle que peut jouer la femme algérienne. Donc, la femme est un atout primordial pour le développement national. Il accorde une importance à la femme qui lui permet de s’épanouir et s’autonomiser».

M. L.

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