Le président du Conseil de la nation reçoit l’ambassadeur de la République de Hongrie : Nasri salue la dynamique ascendante des relations bilatérales

Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a reçu, hier matin, Son Excellence M. Gábor Levente Sárkozi, ambassadeur de la République de Hongrie en Algérie, venu lui rendre une visite de courtoisie.

Cette rencontre a constitué l’occasion d’examiner «l’état actuel des relations bilatérales entre les deux pays et les perspectives de leur développement au service des intérêts des deux peuples amis», a indiqué un communiqué de la chambre haute du Parlement. Lors de cet entretien, le président du Conseil de la nation a rappelé les liens historiques entre l’Algérie et la Hongrie, remontant à la glorieuse Révolution du 1er Novembre. Il a salué, à cet égard, le rôle joué à l’époque par la Radio nationale hongroise dans la sensibilisation de l’opinion publique internationale quant à la justesse de la cause algérienne et du droit du peuple algérien à recouvrer sa souveraineté nationale. Il a également souligné que la Hongrie fut parmi les premiers pays à reconnaître la République algérienne après l’indépendance. M. Azouz Nasri s’est félicité, dans le même contexte, de «la dynamique ascendante» que connaissent les relations entre les deux pays dans divers domaines, en mettant en avant le rôle de la Commission économique mixte algéro-hongroise comme un mécanisme de renforcement de la coopération bilatérale. Le deuxième homme de l’État a appelé à «poursuivre les efforts en vue de développer les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Hongrie pour les hisser à la hauteur de la qualité des relations politiques entre les deux pays, tout en élargissant cette coopération à d’autres secteurs, tels que l’agriculture, l’industrie pharmaceutique et l’enseignement supérieur, dans le cadre du principe gagnant-gagnant». S’exprimant au sujet de la conjoncture internationale, M. Azouz Nasri a réaffirmé «les positions constantes de l’Algérie face aux crises menaçant la paix et la sécurité mondiales, en particulier la question palestinienne». Il a dénoncé «le génocide planifié» dont est victime le peuple palestinien, affirmant que «l’Algérie, fidèle à ses principes, appelle à permettre aux peuples d’exercer leur droit à l’autodétermination, au respect de la légalité internationale et à la souveraineté des États, conditions essentielles à la paix et à la stabilité dans le monde. Il a notamment insisté sur la nécessité de «permettre au peuple palestinien d’établir son État indépendant, avec Al-Qods pour capitale, et au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies».

S. G.

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