
Le chef de la diplomatie européenne a mis en garde, samedi, contre une éventuelle offensive de l’armée d’occupation sioniste à Rafah, dans le sud de Ghaza, qui s’apparenterait à «une catastrophe humanitaire indescriptible».
«Je fais écho à l’avertissement lancé par plusieurs États membres de l’UE selon lequel une offensive» de l’armée d’occupation sioniste sur Rafah «entraînerait une catastrophe humanitaire indescriptible», a déclaré Josep Borrell, dans un message sur les réseaux sociaux.
Les autorités palestiniennes, de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG, ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah. Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré que les souffrances des Palestiniens de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, sont «inimaginables», en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2024.
Griffiths a indiqué, dans un message qu’il a posté vendredi soir sur les réseaux sociaux, que «plus d’un million d’habitants de la ville de Rafah n’ont nulle part où aller» et que «leurs souffrances sont inimaginables».
Rafah, dernier refuge des déplacés dans l’enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes déplacées en provenance d’autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes.