
- Relance du processus de décolonisation : Une nouvelle dynamique
- Groupe d’amitié parlementaire Cuba-RASD : Soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui
- Parti vert suédois : «L’UE doit mettre fin au chantage du Maroc»
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a affirmé, mardi, que la place de l'État sahraoui au sein de la communauté africaine, ainsi que le soutien dont jouit sa cause, en dépit des conspirations visant l'extermination du peuple sahraoui, témoignaient du fort attachement de l'organisation continentale aux principes et aux objectifs suprêmes pour lesquels elle a été créée.
Dans un communiqué rendu public à l'occasion de la célébration de la Journée de l'Afrique, le MAE sahraoui a indiqué que «la proclamation par les chefs d'Etat africains qui ont arraché leur indépendance au début des années 60, de la création d'une organisation continentale visait le renforcement et le soutien aux peuples africains luttant contre l'occupation et l'apartheid».
«L'unanimité des chefs d'Etat africains sur l'impérative décolonisation du continent a permis à l'Organisation de l'unité africaine (OUA) de se démarquer parmi les autres organisations internationales et régionale de par sa mission consistant en la libération et la défense des droits des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance», soutient le ministère sahraoui.
Et pour éviter les conflits et les guerres entre les peuples africains, l'OUA a adopté une décision historique lors du sommet du Caire en 1964 concernant la sacralité du principe du respect des frontières héritées de l'occupation, une décision transformée par la suite en un article dans l'acte constitutif stipulant l'impératif de respecter les frontières définies à l'indépendance, rappelle le communiqué. Le même ministère estime que l'Etat sahraoui qui retrouve sa place au sein de la famille africaine et l'appui ferme dont elle jouit en dépit de l'ampleur du complot qui vise l'éradication de notre peuple et la spoliation de ses droits, prouvent l'attachement fort de l'organisation continentale aux principes et objectifs suprêmes pour lesquels il a été constitué.
Pour le ministère sahraoui, l'Union africaine (UE) est désormais une organisation respectable, grâce à sa forte défense des droits des peuples africains, ce qui a permis au continent de s'imposer sur la scène internationale et d'avoir sa voix audible et ayant un poids dans les forums internationaux. La dynamique qu'avait connue l'action africaine commune et portant sur l'intégration économique et politique qui repose sur l'agenda africain 2063 ne plaît pas à des parties de l'intérieur et de l'extérieur du continent, lesquelles œuvrent en fonction de cet agenda, à semer l'instabilité et à saper la cohésion en portant atteinte aux principes et objectifs qui constituent l'esprit de l'UA et à sa philosophie et concrétisent le secret de son existence pour laquelle des millions d'Africains se sont sacrifiés».
Le MAE sahraoui a conclu son communiqué en affirmant que «l'Afrique avec son unité autour de ses principes et ses objectifs demeurera plus forte que les intrigues des collaborateurs et les anciens et nouveaux ennemis, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur du continent».
Les peuples africains et le monde entier ont célébré, mardi, la «Journée de l'Afrique», qui coïncide avec l'anniversaire de la constitution de l'Organisation de l'unité africaine (UA actuellement) dans des circonstances très exceptionnelles, marquées par la nouvelle dynamique et le grand élan acquis par la cause sahraouie, dernière colonie d'Afrique. Comme chaque année, les thèmes fixés pour la célébration de cette journée mondiale projettent la lumière sur les efforts des pays africains, en vue de concrétiser les objectifs stratégiques de l'UA, à l'instar de la décolonisation, du règlement des conflits armés et du maintien de la paix.
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Relance du processus de décolonisation : Une nouvelle dynamique
Les peuples africains et le monde entier commémoraient, mardi, «la Journée mondiale de l'Afrique» coïncidant avec l'anniversaire de création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) (Union africaine actuellement) dans des circonstances très exceptionnelles marquées par une nouvelle dynamique et le grand élan dont a bénéficié la cause sahraouie, dernière colonie en Afrique.
Cette journée mondiale de l'Afrique ne saurait être célébrée sans évoquer la situation au Sahara occidental, Etat fondateur et membre actif au sein de l'UA, dont les territoires sont violés par un Etat africain voisin qui, en signant l'acte constitutif de l'UA, s'était engagé à respecter la souveraineté et les frontières de ses Etats, mais il n'a pas respecté ses engagements.
La cause sahraouie est revenue en force au-devant de la scène politique internationale après la violation par le Maroc du cessez-le-feu dans la zone tampon d'El Guerguerat, le 13 novembre dernier, en attaquant des civils sahraouis sans défense et en poussant la partie sahraouie à reprendre la lutte armée pour défendre ses territoires et ses droits violés. Cette cause a bénéficié d'un grand intérêt à l'échelle mondiale et continentale, en particulier, en ce sens que le dossier du Sahara occidental a été réinscrit à l'agenda du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA, après des tentatives marocaines pendant des années pour le maintenir uniquement au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui a constitué une victoire pour l'organisation qui ne cesse de tenter de résoudre les questions et les crises africaines au sein de l'organisation africaine.
Les dirigeants africains ont décidé, lors d'un sommet extraordinaire tenu début décembre dernier, de réinscrire la question sahraouie à la tête des priorités de l'organisation continentale, et de la renvoyer au Conseil de paix et de sécurité (CPS) dans le but de «lui donner un nouveau souffle», soulignant qu'une solution juste au conflit du Sahara occidental serait «conforme aux décisions de l'Union africaine et aux résolutions des Nations unies pertinentes et les objectifs et principes de la Charte de l'UA» qui stipulent la nécessité de respecter les frontières héritées à la colonisation.
Lors d'une importante réunion du CPS de l'UA au niveau des chefs d'Etat et de gouvernements début mars dernier, plusieurs mesures ont été prises pour accélérer la résolution du conflit, ce qui ajouterait du dynamisme et donnerait un nouveau souffle aux efforts de l'Union.
Ces résultats comprenaient principalement la demande des deux parties au conflit (le Maroc et la RASD) de revenir rapidement à la table des négociations pour cristalliser une solution politique et pacifique à la question, sur la base des dispositions de l'article 4 de l'acte constitutif de l'UA, en mettant l'accent sur la nécessité de la décolonisation du Sahara occidental afin de permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.
L'accent a également été mis sur le rôle du CPS africain dans le suivi de la question et sur la réactivation du rôle du Haut Représentant de l'UA chargé de la question du Sahara occidental, et en lui assignant des contacts avec les parties au conflit.
Les dirigeants ont appelé la Troïka africaine à réactiver son engagement avec les deux parties au conflit afin de parvenir à une solution permanente. Ils ont également exigé un avis juridique du conseiller juridique du Secrétaire général de l'ONU sur les «consulats» qui ont été ouverts dans les territoires sahraouis occupés.
La commission a été chargée de prendre les mesures appropriées pour rouvrir le bureau de l'UA dans la ville occupée de Laayoune afin de permettre à l'UA de jouer son rôle, et demander la nomination rapide du Représentant personnel du Secrétaire général de l'ONU et relancer le processus politique pour résoudre la question sahraouie.
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Groupe d’amitié parlementaire Cuba-RASD : Soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui
Le Groupe d'amitié parlementaire Cuba-RASD a réitéré, mardi, son engagement à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime afin d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination.
Dans un message de félicitations adressé au gouvernement et au peuple sahraoui, à l'occasion de la Journée de l'Afrique, le Groupe d'amitié parlementaire Cuba-RASD a réitéré «son engagement permanent à soutenir le peuple sahraoui dans la recherche d'une solution définitive au conflit au Sahara occidental, qui permettra au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et de vivre en paix sur son territoire».
Pour cela, le groupe parlementaire a exigé que «les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies soient respectées». «Ce 25 mai nous nous unissons à nouveau, Cubains et Sahraouis, à l'occasion de cette célébration spéciale», poursuit la lettre transmise à l'Ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dans les Grandes Antilles.» «C'est une occasion opportune pour renforcer notre confiance.
L'unité du continent et le respect qu'il a gagné dans le monde conduiront à la recherche de solutions durables sans interférence aux problèmes qui entravent son développement», ajoute la lettre. Le président de l'Assemblée nationale populaire de la République de Cuba, Esteban Lazo Hernandez, a souligné lors de la session plénière que «la célébration de cette journée a une signification particulière pour Cuba, en raison des liens profonds et indissociables qui nous unissent, j'exprime nos plus sincères félicitations à tous les peuples de ce continent».
De même, le groupe parlementaire a remercié «le soutien de la RASD et son rejet au blocus des Etats-Unis contre Cuba, ainsi que pour le soutien et la reconnaissance du travail des brigades du Contingent international de médecins spécialisés dans les situations de catastrophe et d'épidémies graves Henry Reeve».
La journée mondiale de l’Afrique, - qui commémore l’anniversaire de la création de l’ancêtre de l’Union africaine (UA), l’Organisation de l’unité africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis Abeba en Ethiopie-, est célébrée cette année sous le thème «Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l'Afrique que nous voulons».
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Parti vert suédois : «L’UE doit mettre fin au chantage du Maroc»
La dirigeante du Parti vert suédois et chef du groupe des 100 femmes leaders au niveau international, Baudel Valero, a réitéré mardi son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dénonçant la politique du chantage exercée par le Maroc qui agite la menace de l'immigration clandestine pour faire pression contre des pays de l'UE en faveur de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique. Dans un entretien avec le site web Sahara occidental 24h , Mme Baudel a affirmé que son parti et le Mouvement Vert soutient le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination en organisant un référendum et rejette la poursuite de l'occupation militaire marocaine du Sahara occidental. Evoquant la vague de migrants marocains clandestins qui ont afflué la semaine dernière vers l'enclave espagnole de Ceuta, la responsable suédoise a souligné que le chantage du régime marocain envers l'UE et son utilisation de la migration clandestine dans les relations bilatérales afin d'exercer des pressions pour soutenir sa politique expansionniste au Sahara occidental, «n'est pas nouvelle, et c'est une méthode que le Maroc utilise depuis des années».