La signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, intervenue jeudi 4 décembre à Washington, et conclu sous l’égide du Président américain Donald Trump, marque une étape décisive pour la stabilisation de la région des Grands Lacs.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, «cet accord est une avancée majeure et vise principalement à rétablir la confiance entre Kigali et Kinshasa, après une année de tensions croissantes», ajoutant que «l’événement est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques parallèles menés aux États-Unis, au Qatar et au sein de l’Union africaine». M. Guterres a par ailleurs rendu hommage «aux efforts déployés par la Maison-Blanche, pour parvenir à un apaisement, après une année de tensions croissantes dans la région des Grands Lacs», exhortant «toutes les parties à tenir les engagements qu’elles ont pris, notamment le respect du cessez-le-feu permanent demandé en février par le Conseil de sécurité».
L’accord, paraphé par les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, consolide des conditions préalablement convenues, incluant un cessez-le-feu permanent, le désarmement des groupes armés opérant dans l’est de la RDC, la création de conditions propices au retour des réfugiés et l’engagement de poursuivre en justice les responsables de crimes. Par ailleurs, l’Union africaine, via son président de la commission, Mahmoud Ali Youssouf, a également salué cette signature, y voyant le fondement d’une réconciliation durable. Dans un communiqué repris par plusieurs médias internationaux, M. Youssouf a appelé «toutes les parties à respecter l’accord de bonne foi», soulignant que la Commission de l’UA est prête à «apporter son soutien aux mécanismes régionaux, pour garantir la réussite de ce processus vital pour les peuples de la RDC, du Rwanda et de toute la région».
Y. Y.
