Liban : Berry, prêt à convoquer une séance électorale

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a réaffirmé jeudi dans un communiqué que «les portes de la Chambre ne sont et ne seront pas fermées devant une séance pour élire un président de la République au cas où au moins deux candidatures sérieuses sont annoncées».
Une annonce faite alors que les partis opposés à une candidature de Sleiman Frangié, qui est soutenu par le mouvement Amal et le Hezbollah, se dirigent vers un candidat commun à la magistrature suprême, l’ancien ministre des Finances et actuel responsable pour la région Moyen-Orient au sein du FMI, Jihad Azour.
«Tout parasitage suggérant le contraire et toute menace ne serviront à rien, notamment avec le chef du Législatif », ajoute le texte.
Mercredi, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, avait estimé que, même si un candidat commun était choisi par l’opposition, Nabih Berry ne convoquerait pas le Parlement.
Selon lui, le président de la Chambre le fera «dans un seul cas : lorsque le candidat de la Moumanaa (Hezbollah et ses alliés), Sleiman Frangié, bénéficiera de 65 voix».
M. Berry a fait cette déclaration alors que la communauté internationale commence à s’impatienter face à la vacance présidentielle au Liban, pays qui traverse une grave crise socio-économique et financière.

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