
Des responsables de l’ONU ont exprimé, hier, leur inquiétude quant au fait que les méthodes de guerre utilisées par l’entité sioniste, qui ont fait près de 42.000 martyrs et des destructions généralisées à Ghaza, se répètent désormais au Liban, appelant à agir pour éviter la même «spirale infernale». «J’ai en tête, depuis le moment où je me réveille jusqu’au moment où je m’endors, que nous pourrions entrer dans la même sorte de spirale infernale, et nous devons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que cela se produise dans cette crise particulière», a déclaré le directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) au Liban, Matthew Hollingworth, en réponse à une question sur les parallèles entre les deux agressions. «Nous avons besoin que le monde ait plus d’impact et soit capable d’argumenter pour que cela ne puisse pas continuer», a déclaré Hollingworth, lors d’un point de presse, à Genève, par liaison vidéo depuis Beyrouth. «Les craintes d’une répétition des troubles à Ghaza sont également partagées par la population libanaise et cela explique pourquoi tant de personnes ont fui si rapidement», a déclaré Hollingworth, après avoir visité des camps de déplacés. Un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, lors du même point de presse, que «neuf hôpitaux au Liban avaient été fermés, complètement ou partiellement - une tendance qui s’est également produite à Ghaza». Ian Clarke, responsable adjoint des incidents de l’OMS pour le Liban, a mis en garde contre les épidémies au Liban, en raison des conditions de surpopulation dans les abris pour déplacés et des fermetures d’hôpitaux, alors que les médecins ont fui l’assaut sioniste. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a déjà affirmé que les forces sionistes «avaient violé à plusieurs reprises les lois de la guerre à Ghaza». Son porte-parole, Jeremy Laurence, a déclaré, hier, que les «mêmes moyens et méthodes de guerre» étaient utilisés au Liban.