L'Iran a accepté dimanche d'autoriser les inspecteurs internationaux à installer de nouvelles cartes mémoires dans les caméras de surveillance de ses sites nucléaires sensibles et à continuer à y filmer, évitant ainsi une confrontation diplomatique cette semaine. L'annonce a été faite par Mohammad Eslami de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran à l'issue d'une réunion qu'il a tenue avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, dimanche à Téhéran. "Je suis heureux de dire qu'aujourd'hui nous avons pu avoir un résultat très constructif", a déclaré M. Grossi. Il "est indispensable pour nous de fournir la garantie et les informations nécessaires à l'AIEA et au monde que tout est en ordre". Eslami a décrit les négociations entre l'Iran et l'AIEA, basée à Vienne, comme purement «techniques » sans aucune place pour la politique. Il a déclaré que Grossi retournerait bientôt en Iran pour parler avec des responsables, sans plus de détails. Il n'a également pas été dit si l'Iran remettrait des copies des enregistrements plus anciens. «Les cartes mémoires sont scellées et conservées en Iran selon la routine», a déclaré Eslami. «De nouvelles cartes mémoires seront installées dans les appareils photo. C'est une tendance courante et naturelle dans le système de surveillance de l'agence. Cette accord pourrait faire gagner du temps à l'Iran avant une réunion du conseil d'administration de l'AIEA cette semaine au cours de laquelle les puissances occidentales avaient plaidé pour des sanctions contre Téhéran pour son manque de coopération avec les inspecteurs internationaux. Eslami a déclaré que l'Iran participerait à cette réunion et que ses négociations avec l'AIEA se poursuivraient là-bas.
