De notre correspondant : Si Merabet Nour Eddine
La date du 8 juin a été institutionnalisée en Journée nationale de l'artiste grâce à l'initiative audacieuse d'une poignée d'hommes engagés, intellectuels et artistes : des figures de la scène culturelle algérienne, telles que Amar Belkhodja, historien, ancien journaliste, Missoum Boumediene, ex-directeur de la cinémathèque, Abdalhak Chaouch, plasticien renommé et Sahi Noureddine, archéologue et ancien directeur de la culture à Tiaret. Ces personnalités visionnaires ont reconnu la nécessité de rendre hommage aux artistes et de valoriser leur contribution essentielle à la société.
À travers leur engagement passionné et leur conviction profonde, ils ont œuvré en étroite collaboration avec les institutions étatiques, à leur tête le ministère de la Culture.
«Aujourd'hui, alors que nous célébrons le 8 juin, Journée de l'artiste, nous rendons hommage aux artistes martyrs qui ont choisi la voie de la lutte pour la liberté. Cette journée est une occasion de reconnaître le courage et le dévouement de ces artistes qui ont utilisé leur talent et leur créativité pour défendre des valeurs essentielles et exprimer leurs aspirations profondes. L'art a toujours été un moyen puissant de faire entendre des voix dissidentes et de provoquer des changements. Les artistes en Algérie, à travers leur travail, ont dénoncé les injustices, les abus de pouvoir et les violations des droits humains, bravant ainsi les risques et les représailles. Ils ont utilisé leur art pour transmettre des messages forts, éveiller les consciences et mobiliser les gens autour des causes justes. Mais cette journée ne se limite pas seulement à rendre hommage aux artistes martyrs. C'est aussi une invitation à soutenir et à promouvoir les artistes qui continuent à se battre pour un avenir meilleur. En encourageant leur créativité et en valorisant leur travail, nous contribuons à préserver la diversité culturelle, à nourrir l'imagination collective et à renforcer le tissu social de notre société», ont-ils dit.
S. M. N.
