
• Aïn Defla : Le lancement du tournage d’un court métrage intitulé El Sakia sur le bombardement du village de Sakiet Sidi Youssef en Tunisie par l’aviation de l’armée coloniale le 8 février 1958.
• Bouira : Un vibrant hommage a été rendu à l’artiste martyr Ali Maâchi par des expositions au grand hall de la maison de la culture Ali-Zaâmoum, ayant drainé un grand monde, a-t-on constaté. Des articles de presse et des photos y sont affichés, relatant, entre autres, l’exécution barbare par les soldats de l'armée française le 8 juin 1958, de l’artiste martyr. Né le 12 août 1927 à Tiaret, dans le quartier de Rass Essouk, Ali Maâchi a fondé en 1953, la troupe musicale Safir Ettarab (l'ambassadeur du Tarab) qui interprétait des chansons du genre oranais, engagés et dédiées à l'amour de la patrie et la liberté. Le début de tournage du court métrage El Sakia produit par le ministèrede la Culture et des Arts dans le cadre du soixantenaire de l’indépendance, a eu lieu sur le site archéologique El Kherba, situé dans la commune d’El Amra. Le réalisateur Mehdi Tsabasset a indiqué à l'APS que la trame d’El Sakia, de 30 minutes, tourne autour d’une mère et de ses deux enfants, Nacéra et Brahim, qui ont traversé la ligne Morice depuis la ville de Souk Ahras pour se refugier dans le village tunisien. Au lendemain de leur arrivée à Sakiet Sidi Youssef, l’armée coloniale a bombardé la région, tuant les habitants dont la mère et le frère, Nacéra fut la seule rescapée de la famille.
• Djelfa : Le théâtre régional Ahmed-Ben Bouzid a abrité un riche programme culturel au cours duquel le jeune artiste, icône du théâtre pour enfant, Mohamed Athmane, a été honoré, et un atelier pour le «petit conteur» a été encadré par l'artiste Hocine Nadir. Les pièces théâtrales ayant attiré de nombreux citoyens ont été au programme de la journée dont la pièce El Assifa (l'Orage) produite par le théâtre régional d'Oum El Bouaghi.
• Ouargla : Le coup d'envoi a été donné par les autorités locales prévoit une exposition d’arts plastiques, des spectacles d’expériences cinématographiques, dont le film court-métrage intitulé Arak d’Arak (ton fils est ton fils), du metteur en scène Ali Mahdjar, et des chants et morceaux musicaux exécutés par des troupes locales, dont celle de La voix du Sahara, Cordes d’or, Ness-E-Wahat et l’association El-Matribiya, a indiqué le directeur de la culture, Mokhtar Guermida, en marge de la cérémonie du coup d’envoi. Des spectacles de clown animés par l’artiste Lazhar Sahraoui, appelé Hindou, de la musique des artistes Abderrahmane Belâala et Salah Ouarab, ainsi que des représentations théâtrales interprétées par la troupe Ochak El-Rokh (Amoureux de la planche) et l’association Ibtissama pour théâtre d’enfant, en plus des spectacles de danses populaires locales, figurent au menu de cette manifestation prévue du 8 au 10 juin.
• Béni-Abbès : Un espace a été ouvert qui est dédié aux artistes locaux de différents âges, afin de leur permettre de présenter leurs œuvres dans plusieurs domaines artistiques. Cette célébration est une opportunité pour promouvoir les activités culturelles et artistiques, notamment le théâtre, la musique et les arts plastiques, a souligné le directeur du secteur, Ahmed Adeli, ajoutant que le secteur à Béni-Abbès prévoit la réalisation de plusieurs structures susceptibles de donner un nouveau souffle à la vie culturelle.