Témoignages d’observateurs et de journalistes

Le génocide humain et la destruction à grande échelle des infrastructures de base perpétrés par l’armée sioniste contre la bande de Ghaza continuent de susciter des témoignages accablants et des condamnations de la part d’observateurs, d’analystes politiques et de journalistes. Les bombardements de l’armée sioniste ont fait jusqu’ à présent plus de 21.000 morts parmi le population civile dont des enfants, des bébés et des femmes en plus de 55.000 blesses.
L’armée israélienne a intensifié les frappes ariennes contre les camps de refugiés notamment à El Braidj et El Maghazi sans aucun respect des droits humains et de la guerre, rapporte le journaliste Mohamed Gharib intervenant avant-hier sur les ondes de la Radio Chaîne III. L’armée de l’occupant a commis un massacre au camp de réfugiés El Maghazi au centre de Ghaza où 130 Palestiniens sont tombés en martyrs suite au raid aérien sur de nombreuses zones peuplées, a-t-il ajouté. Les massacres se succèdent également contre les camps de réfugiés d’El Braidj et Khan Younes déplorant de nombreux martyrs. Mohamed Ghrib a indiqué également que la résistance palestinienne continue à faire face à l’armée sioniste à Khan Younes et Johr Eddik et le nord de la bande de Ghaza à Beit Lahia.
La résistance a revendiqué, quant à elle, plusieurs opérations ayant ciblé des soldats de l’occupation parmi lesquels de nombreux éléments ont été tués, a-t-il ajouté se basant sur des communiqués de combattants palestiniens.
D’autres régions ont été également attaquées par l’armée israélienne comme Djenine, a affirmé à la Radio Chaîne III, Mohamed Sebbagh, président du comité populaire de Djenine, le volume des destructions et de dévastations à l’intérieur de Djenine est énorme. Les infrastructures de bases sont paralysées à force d’être démolies à 100% non opérationnelles, ajouté à cela, les routes complètements impraticables, a-t-il précisé. Si les Palestiniens n’étaient pas très attachés à leur cause, le camp de Djenine n’aurait plus existé. Le volume de destruction est énorme les drames s’enchaînent, on surnomme Djenine la petite Ghaza avec une surface de 1 km2 et avec autant de destruction, détaille-t-il. Hazem Kachjoh ancien ministre jordanien parlementaire et analyste politique estime, quant à lui, sur les ondes de la Chaîne III, que cette situation de guerre à laquelle font face les Palestiniens en Cisjordanie, à El-Qods et à Ghaza vise l’exil forcé et pousse la population à quitter la bande de Ghaza d’une manière extrême et violente. Les opérations militaires se succèdent et les conséquences seront énormes. Hazem Kachjoh a fait savoir que la résistance s’étend à Bab El Mandeb jusqu’à l’océan indien.
La région risque de connaitre un embrasement d’où la nécessité d’aboutir en urgence à un cessez-le-feu, a-t-il préconisé c’est ce que la communauté internationale réclame.

B. G.

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