
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé jeudi dernier de tenir une session extraordinaire dimanche prochain pour discuter des « conditions de soins de santé » dans les territoires palestiniens occupés.
L’organisation a écrit sur la plateforme « X » : « A la demande de 15 Etats membres (sans préciser leurs noms), une session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé se tiendra pour examiner la situation sanitaire dans les territoires palestiniens occupés ».
Elle a ajouté : « La session se tiendra le dimanche 10 décembre à 09h30, heure d’Europe centrale (08h30 GMT) ». La séance sera également retransmise en direct sur Internet, selon la même source.
Le nombre d’Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé est de 194 pays.
Le directeur de l’organisation, Tedros Ghebreyesus, a déclaré mercredi, sur la plateforme « X », que le système de santé dans la bande de Ghaza est « sur le point de s’effondrer ».
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Préoccupée par le sort de patients et d’agents de santé
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa préoccupation au sujet des milliers de patients civils et du personnel de santé dans la bande de Ghaza et a déclaré que la seule façon de les protéger était un cessez-le-feu immédiat.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que l’OMS avait livré jeudi des fournitures de traumatologie et de soins d’urgence à l’hôpital européen de Ghaza et au complexe médical Nasser, dans le sud de Ghaza, pour répondre aux besoins de 4.500 patients.
Notant qu’il s’agissait de la première mission de livraison depuis le 29 novembre, le chef de l’OMS a souligné que « nulle part n’est sûre dans l’enclave assiégée ».
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort de milliers de patients et d’agents de la santé. La seule façon de les protéger est un cessez-le-feu, et maintenant », a écrit Ghebreyesus sur la plateforme X.
Il a noté également que les informations faisant état du siège de l’hôpital Al-Awda, qui fonctionne très peu, dans le nord de Ghaza, étaient « extrêmement préoccupantes ».
« Il y a encore des patients et du personnel de santé à l’intérieur de l’établissement, qui doivent être protégés. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat », a-t-il réitéré.