Médias de proximité : La plume bute sur le terrain

De notre correspondant a Chlef  ADIL MESSAOUDI

Les collectivités locales doivent être plus dynamiques dans leur travail de développement local. Cela ne sera pas possible sans un réseau de médias symétriques entre l’administration locale et les citoyens.
Les médias locaux ou nationaux doivent contribuer au processus de développement par leur rôle prépondérant pour inciter un large public à participer à divers événements, activités et événements au sein de la société. En l’informant d’abord sur ces activités et en diffusant l’esprit et la culture de la participation, c’est-à-dire stimuler le niveau d’attention mentale des citoyens à la nécessité de contribuer à ces activités, le besoin d’information qui accompagne ses plans de développement et créer la participation de ses membres au processus de développement. Ceci fournit un désir de changement et développe l’intérêt des gens pour changer (développer) leur société.
Dans un contexte connexe, les médias portent également une double responsabilité en tant que transmetteur et illustrateur du message de développement, ainsi qu’en termes de demandes pour soulever les préoccupations et les besoins des citoyens et la nécessité de développement dans tous les domaines. Raison pour laquelle l’Algérie cherche inlassablement à améliorer son système d’information en établissant des cadres législatifs et réglementaires qui régissent l’activité des médias pour sensibiliser le public, guider la société vers la sélection de tout ce qui est positif, précieux et utile.
Malgré les efforts et les moyens octroyés aux médias de proximité pour poursuivre les exigences du développement local, leur rendement médiatique reste encore insuffisant pour plusieurs raisons qui peuvent se résumer dans l’absence d’encadrement de leurs journalistes et équipes de médias en matière de couverture locale. Cette réalité se reflète dans la qualité du service d’information fourni au citoyen, qui a cessé de refléter toutes ses attentes et aspirations.
Il convient d’indiquer que la plupart des sources d’information locales, qu’elles soient officielles ou officieuses, continuent de traiter le correspondant local sans tenir compte de la relation prétendument professionnelle dans laquelle règne une forme de confiance mutuelle.
Selon nos interlocuteurs, certaines sources d’information les traitent avec prudence plutôt que comme des partenaires pour le développement local. Il est très regrettable que le journaliste soit tributaire d’un solide réseau de relations personnelles avec les pôles de sources d’information pour pouvoir apporter des informations en temps réel et dans les plus brefs délais. Cette réalité amère a malheureusement donné la chance à une terrible propagation de faux médias basés sur des comptes et des pages Facebook anonymes.
A. M.

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