
De notre correspondant : Farouk Zoghbi
Il est dans le parcours glorieux de l’histoire de notre pays, des symboles forts qui ne passent pas inaperçus et témoignent de l’attachement de nos jeunes à la patrie et aux réalisations de leurs aïeux pour le recouvrement d’une liberté spoliée par le colonialisme français.
Des gestes simples, spontanés qui se veulent être une réponse cinglante à tous ceux qui ne savent hélas évoluer que dans les eaux troubles et s’aventurent, ici ou ailleurs au-delà des mers, à vouloir porter atteinte aux acquis inébranlables de a nation et à la stabilité de notre pays.
L’exemple des 120 jeunes venus du CEM El-Khaouarizmi d’Ain Fekroun dans la wilaya d’Oum el Bouaghi ,pour contribuer à la commémoration du 78 eme anniversaire des massacres du 8 mai et se retrouver à Sétif devant la stèle édifiée en hommage à Saal Bouzid et toutes les victimes de la répression atroce barbarie imposée alors à notre peuple, est un exemple frappant de l’attachement de notre jeunesse aux idéaux de la nation et au serment prêté à nos glorieux martyrs.
«C’est un voyage de la mémoire que notre établissement a offert aux meilleurs élèves de l’établissement à l’effet de leur permettre de se retrouver sur les lieux mêmes de tels drames, s’y recueillir et prendre connaissance des sacrifices qui ont été consentis par notre peuple dans sa lutte contre le colonialisme et ancrer en eux les valeurs de notre grande révolution. Le choix porté en ce moment précis sur Sétif, ville martyre et ce monument de Saal Bouzid, n’est pas fortuit, il intervient à une date historique de l’Histoire de notre pays et porte un hommage profond aux victimes de ces massacres relève Mansour, conseiller d’éducation dans cet établissement.
Parmi ces 120 jeunes qui ont fait le déplacement, figure Saharat, pas plus haute que ses 16 ans, mais visiblement heureuse de faire partie de ce voyage des lauréats et se retrouver avec d’autres jeunes de son établissement en ces lieux de la mémoire : «C’est un sentiment de fierté qui nous anime de nous retrouver sur le parcours de nos aînés, tous ceux qui se sont sacrifié pour que nous puissions vivre libres et indépendants. Nous sommes venus de Oum El Bouaghi pour leur rendre hommage et exprimer note amour pour notre patrie» estime t-elle avant d’être rejointe par Hadjer qui relève à son tour : « Saal Bouzid, premier martyr de ces massacres est un symbole auquel nous devons sans cesse nous inspirer en tant que jeunes pour construire notre pays et le préserver »
F. Z.