
«L’investissement est fondamentalement une action commerciale qui nécessite une prise de décision rapide basée sur les critères du marché et non réglée sur une horloge administrative», affirme l’analyste économique Mahfoud Kaoubi. Selon lui, si la question de l’investissement est régulièrement retenue à l’ordre du jour des réunions du Conseil des ministres, cela est synonyme «d’une prise de conscience et d’une réelle volonté des hautes autorités de revoir à la base l’architecture qui accompagne le processus mis en œuvre dans ce domaine». Il préconise «une levée totale de l’emprise de l’administration sur les questions d’investissement et de confier toute la procédure à des pôles régionaux à mettre en place suivant les spécificités locales».
Ces nouveaux pôles devant se décliner, précise-t-il, sous forme de structures fiduciaires chargées d’asseoir une souplesse dans le financement des projets, de diagnostiquer le potentiel existant et de le mettre en corrélation avec des investissements économiquement viables et socialement prospères.
Des projets d’un impact certain en matière de relance économique dans son volet axé sur la diversification, à l’instar, indique M. Kaoubi, de plus de 600 d’entre-eux en attente de validation par le Conseil national de l’investissement.
«Le CNI est l’organisme où sont traitées deux catégories de projets initiés dans le cadre du partenariat et ceux dont le montant dépasse 5 milliards DA», a-t-il expliqué, mettant ainsi en relief l’apport déterminant de ces projets dans la création de la richesse et de l’emploi.
Le pays gagnerait à concrétiser tous ces projets porteurs «en s’appuyant sur des méthodes d’organisation rénovées définies par des compétences à regrouper au sein des pôles régionaux et dont la mise en place répond à l’impératif d’assurer une coordination des efforts de toutes les parties concernées», plaide-t-il.
Il évoque l’entrée en vigueur attendue du code de l’investissement devant conférer toute la célérité au traitement des dossiers non sans combler le manque à gagner en matière d’amélioration du climat des affaires. M. Kaoubi a salué la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’associer le médiateur de la République au traitement des dossiers d’investissement en suspens. «Cette mesure d’urgence est venue à point nommé pour débloquer une série de projets en proie à des contraintes administratives», a-t-il fait comprendre.
Invité, jeudi dernier, de l’émission «Rencontre avec le médiateur de la République» diffusée par la télévision publique, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a fait part des résultats obtenus dans le cadre de la mise en exécution de cette décision du président de la République. Il avait précisé que 1.500 dossiers déposés par des investisseurs auprès de l’ANDI pour bénéficier des avantages et des exonérations prévus par la loi sur l’investissement sont restés sans suite pour diverses raisons. 890 dossiers ont été débloqués après qu’il a été établi qu’il n’existe aucune poursuite judiciaire contre leurs titulaires. Le ministre avait assuré que son département œuvre à relancer les entreprises et les unités publiques à l’arrêt et en difficulté. 51 entreprises à l’arrêt et 32 autres en difficulté sont recensées.
Il rappelle la remise en service de plusieurs unités de ces entreprises, dont l’usine de fabrication de verre à Jijel (AFRICAVER), l’unité de production de jus à Taher, trois unités relevant de l’entreprise publique des industries électroniques à Sidi Bel Abbès et l’usine de production de levure de Bouchegouf (Guelma).
Pour sa part, le médiateur de la République, Brahim Merad, a affirmé que les mesures d’urgence prises en application des instructions données par le président de la République, ont permis de lancer 380 unités de production réparties sur 40 wilayas.
Karim Aoudia
Des projets d’un impact certain en matière de relance économique dans son volet axé sur la diversification, à l’instar, indique M. Kaoubi, de plus de 600 d’entre-eux en attente de validation par le Conseil national de l’investissement.
«Le CNI est l’organisme où sont traitées deux catégories de projets initiés dans le cadre du partenariat et ceux dont le montant dépasse 5 milliards DA», a-t-il expliqué, mettant ainsi en relief l’apport déterminant de ces projets dans la création de la richesse et de l’emploi.
Le pays gagnerait à concrétiser tous ces projets porteurs «en s’appuyant sur des méthodes d’organisation rénovées définies par des compétences à regrouper au sein des pôles régionaux et dont la mise en place répond à l’impératif d’assurer une coordination des efforts de toutes les parties concernées», plaide-t-il.
Il évoque l’entrée en vigueur attendue du code de l’investissement devant conférer toute la célérité au traitement des dossiers non sans combler le manque à gagner en matière d’amélioration du climat des affaires. M. Kaoubi a salué la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’associer le médiateur de la République au traitement des dossiers d’investissement en suspens. «Cette mesure d’urgence est venue à point nommé pour débloquer une série de projets en proie à des contraintes administratives», a-t-il fait comprendre.
Invité, jeudi dernier, de l’émission «Rencontre avec le médiateur de la République» diffusée par la télévision publique, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a fait part des résultats obtenus dans le cadre de la mise en exécution de cette décision du président de la République. Il avait précisé que 1.500 dossiers déposés par des investisseurs auprès de l’ANDI pour bénéficier des avantages et des exonérations prévus par la loi sur l’investissement sont restés sans suite pour diverses raisons. 890 dossiers ont été débloqués après qu’il a été établi qu’il n’existe aucune poursuite judiciaire contre leurs titulaires. Le ministre avait assuré que son département œuvre à relancer les entreprises et les unités publiques à l’arrêt et en difficulté. 51 entreprises à l’arrêt et 32 autres en difficulté sont recensées.
Il rappelle la remise en service de plusieurs unités de ces entreprises, dont l’usine de fabrication de verre à Jijel (AFRICAVER), l’unité de production de jus à Taher, trois unités relevant de l’entreprise publique des industries électroniques à Sidi Bel Abbès et l’usine de production de levure de Bouchegouf (Guelma).
Pour sa part, le médiateur de la République, Brahim Merad, a affirmé que les mesures d’urgence prises en application des instructions données par le président de la République, ont permis de lancer 380 unités de production réparties sur 40 wilayas.
Karim Aoudia