
Par Kamel Morsli
Depuis sa création en 1956 en plein Guerre de Libération, la Radio algérienne, digne descendante de «La voix de l’Algérie combattante», lancée à partir de Nador, continue, entre autres, sa mission de contrecarrer les salves de la propagande qui vise à nuire au pays. Le 28 octobre 1962 le drapeau algérien fut hissé haut sur la bâtisse de la Radio algérienne. Une date qui a marqué le recouvrement de la souveraineté nationale sur l’audiovisuel. Quelques mois après, le 1er août 1963 a été placée sous l’autorité du Ministère de l’Information et lança ses programmes en cinq langues (arabe, tamazight, français, anglais et espagnole). Cela jusqu’en 1986 où la RTA (Radio Télévision Algérienne) fut restructurée en quatre entreprises nationales dont l’ENRS (L’Entreprise nationale de radiodiffusion sonore).
De 1991 à 2012, la Radio algérienne a activé un plan de diversification à travers toutes les wilayas du pays. Entre radios locales et thématiques, le bouquet s’est étoffé de pas moins de 55 chaînes radiophoniques. En parallèle, la modernisation des installations et le perfectionnement des équipes techniques a hissé l’entreprise à un rang très appréciable de professionnalisme.
Aujourd’hui, il suffit d’un simple clic pour télécharger sur son smartphone des applications qui proposent toute la gamme des chaînes en présence. Aux côtés des trois chaînes classiques (Chaîne I, II et III), l’auditeur peut écouter, à titre d’exemple, JIL FM, El Bahdja, ou les radios locales. Les programmes sont très diversifiés, tout le monde peut y trouver matière à écoute. Le grand intérêt des radios locales reste, mis à part la diffusion de musique, les reportages et enquêtes qui véhiculent les préoccupations des citoyens au niveau local.
L’autre volet dans la mission de la Radio, plus contemporain celui-ci, est de contrer par le biais des ondes, la masse grandissante d’attaque « de quatrième génération ». Une guerre à mener de front…
K. M.