Dr Allal Bitour, enseignant chercheur à l’université d’Alger 1 : «renforçons les fondements de l’unité nationale»

Dr Allal Bitour a évoqué avec El Moudjahid l'importance de cette journée et rappelé qu’elle a été commémorée pour la première fois en 1990 à l'initiative des enfants de chouhada, avant que l'Assemblée populaire nationale la consacre journée nationale en 1991. La célébration de cette journée se veut une occasion pour se rappeler les étapes importantes de la guerre de Libération nationale et les sacrifices des chouhada et des moudjahidine afin de préserver et renforcer les fondements de l'unité nationale.
L'intervenant a rappelé que le président de la République a mis l'accent sur la préservation de la mémoire, en mettant en coordination les ministères concernés à savoir celui des Moudjahidine, de l'éducation nationale, l'Enseignement supérieur et la Culture.
Dans le même sillage, il a mis en valeur cette journée historique qui vise à tisser des liens entre les générations et à rappeler aux jeunes les sacrifices de leurs ancêtres. «L’histoire étant le recueil des nations, a-t-il poursuivi, cette journée représente une occasion pour se remémorer l’époque de la colonisation que le peuple algérien a vécue dans la misère et la souffrance. Le déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954 a constitué une nouvelle étape sur le long chemin de sacrifices pour que l’Algérie vive libre».
Dr Bitour a indiqué que le 18 février nous rappelle une autre date, celle du 18 février 1957, le jour où la question algérienne a été présentée devant l’Assemblée générale des Nations unies. «À partir de cet autre 18 février, le conflit algérien n’a plus été un seul problème français interne mais une affaire relevant du droit international. En effet, la guerre d’Algérie n’a pas été qu’un conflit de terrain, elle a aussi été une guerre diplomatique, menée de main de maître par les nationalistes algériens».

Zine Eddine Gharbi

Sur le même thème

Multimedia