Des acquis qui consolident le pouvoir d’achat

Les Algériens ont célébré, hier, la Journée internationale des travailleurs, dans une ambiance marquée par un satisfecit pour les nombreux acquis obtenus, notamment en matière de pouvoir d’achat, mais aussi par des attentes et cette conviction de voir le processus d’augmentation des salaires progressivement parachevé, pour atteindre le taux des 100%.

Il faut dire que l’Etat algérien, qui a placé l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyennes et des citoyens au cœur de ses priorités, a mis en place, de manière graduelle et sûre, toute une batterie de mesures au profit des travailleurs. Ainsi et dans ce cadre de mise en œuvre d’une politique sociale tout à la fois «efficiente» et «équitable», les mesures, qui ont été prises ces dernières années, tendent à accroitre et à consolider davantage le pouvoir d’achat.
En effet, quelque temps seulement après son élection à la magistrature suprême du pays, le président de la République a décidé d’une revalorisation du salaire minimum garanti qui a atteint les 20 000 DA, depuis le 1er juin 2020, et l’exonération d’impôt pour tout revenu inférieur ou égal à 30 000 DA.
C’est avec la même détermination que les efforts soutenus et constants, visant à améliorer les conditions de vie des citoyens, se sont poursuivis, en insistant, par la même, sur la préservation des acquis et sur l’importance de mener une politique salariale «conciliant les dimensions sociales et économiques et orientée vers l’efficience, l’efficacité, la cohésion sociale et l’égalité des chances». 
Dans ce sillage, il a été non seulement décidé de revoir les salaires des travailleurs mais, également, d’aller vers l’augmentation des pensions et des allocations de retraite. Vers la fin de 2022, M. Tebboune avait souligné la nécessité d’aligner la grille des salaires, d’abord sur le pouvoir d’achat, puis sur le soutien continu destiné à la catégorie socialement vulnérable, en tenant compte de la valeur du travail et du développement de la production, en tant que principales références pour la revalorisation des salaires.
 
Des décisions historiques
 
«Historiques». C’est ainsi que les observateurs ont qualifié ces louables décisions, qui se déclinent notamment en l’augmentation des salaires, en 2023 et 2024, entre 4 500 DA/an et 8 500 DA/an, selon les catégories, soit au final 47% d’augmentation en trois ans. Aux côtés de ce souci constant de préserver et de renforcer le pouvoir d’achat et des mesures prises dans ce cadre, d’autres décisions ont été prises à l’effet, notamment, d’encourager l’innovation entrepreneuriale. Il s’agit, entre autres, de l’introduction d’un certain nombre de facilitations, pour la création d’entreprises économiques dans différents domaines d’activités, à même d’intégrer l’Algérie dans l'économie intelligente en vue de résorber le chômage. Les instructions sont claires ; le délai de traitement d’un dossier de création d’une entreprise économique, au niveau de l’administration, ne doit pas dépasser un mois.
Autre remarque importante au sujet de la promotion de l’entrepreneuriat, un congé a été institué au profit des fonctionnaires, pour leur permettre de créer une entreprise et de réaliser des projets d’investissement. Au même titre que les employés, les étudiants ont également la possibilité de lancer leurs propres entreprises. D’ailleurs, ces derniers bénéficient, eux aussi, de nombre de mesures les encourageant à intégrer le monde des chefs d’entreprises ; à travers, notamment la promotion de la création des incubateurs et l’accompagnement des étudiants porteurs de projets innovants, dans le cadre des starts-up et des maisons d’entrepreneuriat. Les efforts tendent, par ailleurs, à activer tous les dispositifs de transfert des résultats de recherche vers le secteur socioéconomique, notamment par la mise en œuvre de centres d’innovation et de transfert de technologie.
 
Les porteurs de projets accompagnés
 
A noter, sur un autre registre, le défi relevé, avec brio, relatif à l’intégration des contractuels, dans des postes permanents, et la conversion des contrats du dispositif d’activités d’insertion sociale en contrats à durée indéterminée ; ce qui a  permit d’employer plus d’un demi-million de travailleurs dans des postes permanents, avec tous les avantages des CDI. 
On peut rappeler les efforts déployés pour mettre en place les mécanismes et les outils nécessaires, à même de «capter toutes les ressources du secteur informel et les ramener vers les circuits légaux de l’économie». 
En quittant l’informel et en intégrant les circuits légaux de l’économie, ces jeunes vont pouvoir bénéficier du système national de sécurité sociale et du droit à la retraite. En somme, les mesures prises, ces dernières années, au profit des travailleurs, en application des décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, sont nombreuses et variées, et ce chantier de réformes engagé est en voie de parachèvement. De leur côté, les travailleurs algériens ont, avec ces droits bien préservés et renforcés, naturellement adhéré au processus de réformes initié par le président de la République ; une démarche qui a été couronnée par la réalisation d’un taux de croissance économique de 1,4% en 2023, avec des prévisions d’une augmentation du PIB à 400 milliards de dollars, dans les toutes prochaines années. La mission n’est pas impossible, sachant que le potentiel économique extraordinaire existe, comme les bonnes mesures, également. Le défi peut donc être relevé, ensemble, et avec la précieuse contribution des travailleurs et des représentations syndicales, sachant que des efforts sont continuellement déployés pour la promotion du dialogue social.
 
Soraya Guemmouri

 

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