Sans surprise, Abdelkrim Medaouar a été réélu, hier, à mains levées, pour un second mandat olympique à l’écrasante majorité à la tête de la LFP. Le président sortant était seul en lice après la disqualification de Azzedine Arab. Une simple formalité. C’est le moins que l’on puisse dire de l’assemblée générale élective de la LFP, qui s’est tenue hier matin au CNT de Sidi-Moussa. Comme il y avait qu’un seul candidat en lice, en l’occurrence Abdelkrim Medaouar, les membres de l’assemblée, de l’ordre de 22 sur 25, ont procédé à 10h à un vote à mains levées, comme le stipule l’article 21 de la loi sur le sport. Sans surprise aucune, le président sortant a été réélu à l’écrasante majorité. «Ma réélection est légale et ne souffre aucune anomalie », a déclaré Abdelkrim Medaouar dès sa prise de parole, regrettant au passage « qu’il n’y est pas d’autres candidats en lice», a-t-il déclaré.
Dans la foulée, l’assemblée a procédé à l’élection du nouveau bureau exécutif. Celui-ci sera constitué de Mourad Benlakhdar (JS Saoura), Fares Benaissa (US Biskra), Lamine Kebir (Représentant des entraîneurs), Abdelkader Benayada (Représentant des joueurs), Rachid Meliani (WA Tlemcen), Abdellah Bouzit (JS Kabylie) et Rabah Touami (RC Arbaâ).
Rompu aux affaires du football national, Abdelkrim Medaouar avait exercé notamment comme président de l’ASO Chlef durant près de deux décennies.
Amar B.
