Sud : L’avant-garde de la sécurité alimentaire

La réunion du gouvernement s’est consacrée à une thématique sur des sujets économiques à la fois sensibles et importants. Il s’agit du suivi du développement de l’agriculture saharienne, dont la mise en œuvre découle des directives du président de la République. Il faut savoir que les premiers résultats de ce plan de développement relativement récent a vu verdoyer des pans importants de l’espace autrefois semi-désertiques, notamment ce miracle du génie humain qui a donné le pôle économique du Souf. Cette région du Sud-Est offre aujourd’hui l’exemple d’une dynamique extraordinaire qui insuffle un vent salutaire du secteur agricole drainant des richesses nouvelles en légumes et fruits. Une page est tournée sur l’époque où les produits agricoles de large consommation circulaient péniblement dans le sens Nord-Sud. C’est aussi l’agriculture saharienne qui participe fortement à l’effort d’autonomie nationale en céréaliculture. Aussi, nous sommes au stade de renforcement du stock national stratégique en céréales, un sujet sensible qui a fait l’objet d’une communication sur ce programme au cours de cette réunion du gouvernement présidée par le Premier ministre Nadir Larbaoui. Le sud du pays s’impose progressivement comme une région d’avant-garde dans la sécurité alimentaire. La mise en place de silos de stockage et l’état des lieux dans les investissements seront les points forts de cette communication. C’est dire l’importance d’encourager les investisseurs dans ce secteur attractif qui dispose de tous les atouts, pour instaurer un bon climat des affaires. Le deuxième point à l’ordre du jour a couvert le principe de la numérisation du secteur du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité social. Dans le sillage de cette modernisation, la carte Chifa passe à une phase de nouvelle génération. La réussite de ce plan devra, certainement, ouvrir la voie à d’autres secteurs administratifs dans la lancée de la modernisation numérique de l’état civil. Les deux autres sujets concernent le lancement de la fabrication de conteneurs et l’accompagnement des opérateurs qui voudrons s’impliquer sur ce créneau porteur. Le smartphone, enfin, l’un des objets de communication les plus usuels dans le monde et dans notre pays, a fait l’objet d’un échange s’ouvrant sur la perspective d’encourager sa production à l’échelle locale. Sur ce thème, rappelons que le ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Karim Bibi Triki a révélé au cours de l’Algeria Fintech& E-commerce Summit, que le nombre de foyers connectés serait de l’ordre de 5,5 millions et le nombre d’Algériens connectés à la 4G serait de 46 millions. On ne peut en dire davantage sur l’importance de ce marché dans un domaine technologique accessible. Des industriels algériens ont bien montré sa faisabilité à l’échelle locale.

El Moudjahid

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