
Une nouvelle gifle... une de plus pour les ennemis de l'Algérie et leurs relais de l'autre côté de la Méditerranée. Alors qu'ils calomniaient, toute honte bue, notre pays, disant de lui qu'il est isolé et boudé, voilà qu'Alger, grâce à la politique clairvoyante du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est une nouvelle fois au centre de l'échiquier du nouvel ordre international naissant et des enjeux énergétiques mondiaux, dont la recomposition est annonciatrice de nombreux changements positifs pour les pays du Sud.
L'Algérie, qui vient d'organiser le 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), a assisté à un véritable ballet diplomatique de haut rang, plusieurs chefs d'État ayant personnellement fait le déplacement. Une preuve supplémentaire de l'importance de notre pays et de l'intérêt que lui accordent ses multiples partenaires. Alger est reconnu par tous pour être constant et fiable en matière énergétique.
Outre les Présidents iranien et irakien, l'Émir du Qatar, le Président tunisien, le Président mauritanien, dont le pays est devenu membre à part entière du Forum, les Présidents sénégalais et bolivien, ainsi que le président du Conseil présidentiel libyen ont répondu présent à l'invitation d'Alger, pour aborder les enjeux du moment relatifs au secteur, renforcer le dialogue et la coopération entre les pays membres, pour une vision commune et une planification en toute indépendance de l'exploitation des ressources énergétiques.
Dans ce même ordre d'idées, le SG de l'organisation des pays exportateurs de pétrole, Haitham Al Ghais, a souligné l'importance de l'Algérie en tant qu'acteur principal sur les marchés de l'énergie, ainsi que sur leur stabilité. Au même moment, reçu par le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, en marge de la réunion ministérielle extraordinaire du Forum, le ministre d'État, chargé des ressources pétrolières du Nigeria, Ekperikpe Ekpo, a réitéré l'engagement et la détermination de son pays à concrétiser le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) devant relier le Nigeria à l'Algérie via le Niger. Un projet qu'il a qualifié somme toute de vital et de stratégique. On entend déjà le bruit des grincements de dents à nos frontières ouest...
La rencontre d'Alger a, d'autre part, permis d'aborder la grave situation en Palestine occupée. À ce sujet, le Président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé, entre autres, à expulser l'entité sioniste des Nations unies. Tandis que le Président tunisien, Kaïs Saïed, a réitéré son soutien au peuple palestinien martyr. Bref, et comme dans les années 1970, Alger redevient, par le biais d'une politique étrangère ambitieuse, le porte-voix de ce Sud globalisé, celui que l'on a tenté de damner de la terre. Il s'agit d'un ensemble dont l'une des revendications est l'émergence d'un système international égalitaire loin de toute forme d'asservissement. Que cela ne plaise ou pas, le train est en marche et personne ne pourra stopper le changement.
El Moudjahid