L’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène et l’entreprise Métro El Djazaïr ont signé, hier à Alger, une convention-cadre portant sur la formation des étudiants. Dans son intervention, le Pr Djamal-Eddine Akretch, recteur de l’USTHB, indique d’emblée que cet accord s’inscrit en droite ligne avec «la politique d’interaction entre l’Université et le milieu socioéconomique». Il fait part, sur ce point, des efforts consentis ou qui le seront dans l’avenir pour parvenir à asseoir une nouvelle université qui ne limite pas uniquement à la formation. Entre les deux partenaires, le travail a déjà commencé avec des échanges et des visites préliminaires. «Nous avons identifié un certain nombre de problèmes qui peuvent faire l’objet de recherches, dont celui lié à la sécurité ferroviaire», souligne le Pr Akretch. Et d’ajouter : «Les étudiants de l’USTHB bénéficieront de stages au niveau de l’entreprise Métro El Djazaïr qui, pour sa part, va profiter pour repérer les étudiants les plus brillants qui peuvent être plus tard des cadres de cette entreprise.» Sur un autre registre, le recteur de l’USTHB a annoncé que son université renouera dès la rentrée universitaire 2022-2023 avec la formation d’ingénieur ; une moyenne générale minimale de 12/20 (Bac sciences) et 13/20 (Bac maths) étant exigée. Des formations en sciences et technologie, souligne-t-il, «seront dispensées aux étudiants qui devront passer par une première année de tronc commun». Et au Pr Akretch de relever également que «nous allons élaborer des offres de formation durant l’année universitaire en collaboration avec Métro El Djazair par rapport à ses besoins en cadres sur le long terme». Dans le même ordre d’idées, le recteur de l’USTHB note que «ce seront des classes d’excellence, et l’USTHB commencera, pour cette année, avec 400 à 500 étudiants». Enchaînant, le Pr Akretch indique que l’université va utiliser l’expérience des industriels pour monter des programmes ainsi que nos professeurs sur le plan académique». Quant au d’irecteur général du Métro El Djazair, Karim Boumezoued, il souligne qu’à travers cette convention avec l’USTHB, il est question, d’ «assurer la relève future de l’encadrement pour la maintenance et l’exploitation. Donc, on a jugé utile et nécessaire de concevoir une passerelle avec les grandes universités et écoles». Des conventions par facultés seront signées, et une fois les thèmes de recherche et de formation définis, «nous passerons aux contrats d’application qui seront incessamment conclus». En sus de l’USTHB, Métro El Djazair, annonce son DG, «a signé une autre convention avec l’Ecole nationale polytechnique dans le même cadre, et a engagé des protocoles d’accord avec Logitrans et la SNTF pour profiter de leur expérience».
Fouad Irnatene
