De Paris : Fatiha Issa
Dans une ambiance où se mêlent dynamisme entrepreneurial et fierté nationale, Paris a accueilli un événement incontournable pour les futurs entrepreneurs algériens. Organisée par l’association Djazpora, cette rencontre, axée sur les défis et opportunités du développement économique en Algérie, a réuni des figures emblématiques du monde des affaires, ainsi que des experts en stratégie et innovation. Samir Yaïci, PDG du groupe Saïda et membre du bureau du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA), Yassine Afiri, consultant senior en stratégie, spécialisé dans les transformations à grande échelle des entreprises, et Alexandra Nadia Richert, présidente du cabinet de conseil Advocaciz, ont animé les débats. Sous la thématique «Défis et opportunités : l'entrepreneuriat et l'innovation au cœur du développement économique de l'Algérie», l'événement a permis aux membres de la diaspora d'accéder à des échanges enrichissants, avec des intervenants de haut niveau. L’objectif : encourager les Algériens de France à investir et à entreprendre en Algérie, à travers des projets porteurs, soutenus par les réformes récentes et les incitations économiques mises en place par l’État. Parmi les moments phares de cette rencontre, l’intervention de Samir Yaïci a particulièrement retenu l’attention. Le dirigeant, à la tête du groupe Saïda, a souligné les atouts majeurs de l’Algérie en tant que terre d’opportunités, mettant en lumière la position stratégique du pays et les réformes économiques récentes. Il a rappelé l’appel récurrent du Président Abdelmadjid Tebboune en faveur d’une implication active de la diaspora dans la consolidation de la croissance économique nationale.
Lutte contre la bureaucratie et encouragement de l’innovation
Interrogé sur les obstacles auxquels sont confrontés les investisseurs, le PDG de Saïda a mis en avant les progrès réalisés en matière de lutte contre la bureaucratie, un fléau souvent décrié par les entrepreneurs. «Des avancées notables ont été accomplies pour assouplir les démarches administratives, mais il reste essentiel d’intensifier la coordination entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques», a-t-il déclaré. Ces propos sont venus conforter l’idée selon laquelle l'Algérie, à travers des réformes structurelles, se dote des moyens nécessaires, pour attirer les investissements. Le Président Tebboune, depuis son élection, a enclenché des transformations dans plusieurs secteurs clés, notamment sur les plans fiscal et logistique, afin de rendre le pays plus attractif pour les investisseurs étrangers et ceux de la diaspora. La table ronde, animée par Amine Babou, cofondateur de Beesiha, et Meriem Chaouche, consultante en intelligence collective, a permis de préciser les nombreux défis qui attendent les futurs entrepreneurs algériens. Les discussions ont mis en exergue la nécessité de diversifier l’économie algérienne et d’encourager l’innovation à tous les niveaux, soulignant que l’entrepreneuriat peut devenir un véritable levier de croissance pour le pays. Yaïci a d’ailleurs profité de cette tribune, pour inviter les participants à oser tenter l’aventure entrepreneuriale en Algérie. «L’entrepreneuriat et l’innovation sont au cœur du renouveau algérien. Ils constituent un enjeu majeur pour notre pays», a-t-il martelé, tout en encourageant la communauté algérienne de France à profiter des opportunités offertes par l’Algérie et à concrétiser de nouveaux projets économiques.
F. I.
