
Le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a entamé, dimanche, une session de formation intitulée «Le rôle et les missions du partenaire social dans la gestion des relations collectives dans l'entreprise», au profit des femmes syndicalistes et des représentantes des comités de participation des filiales du groupe en coopération avec la Fédération nationale des matériaux de construction, du bois et du liège, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Cette formation, la première du genre, encadrée par le Centre de formation de l'industrie cimentière, affilié au groupe, a enregistré la présence de plus de 20 participantes représentant les différentes branches relevant du complexe GICA à travers le pays (Tamanrasset, Batna, Bordj Bou Arréridj, Chlef, Algérie...). Dans son discours d'ouverture, M. Mohamed Boudrioua, secrétaire général de la Fédération nationale des matériaux de construction, du bois et du liège, a souligné l'importance de la réunion, qui vise, a-t-il affirmé, «à informer les représentantes des travailleurs sur l’importance des lois réglementant les relations de travail, en matière de promotion du dialogue entre les partenaires économiques et sociaux. Dans ce contexte, il a indiqué que «la consécration du principe de dialogue entre ces partenaires représente une opportunité pour éliminer les problèmes marginaux et de se consacrer à régler les problèmes réels auxquels l'entreprise est confrontée, notamment dans le contexte économique actuel. La rencontre représente également, a ajouté M. Mohamed Boudrioua, «une occasion pour aborder les difficultés rencontrées par les femmes travaillant dans le secteur du ciment et des matériaux de construction» pour expliquer que «ces difficultés revêtent une nature particulière, du fait qu’un certain nombre de chantiers relevant du complexe GICA sont situés dans des zones isolées», sachant que le secteur public du ciment, représenté par le complexe GICA, emploie environ 1.000 femmes actives sur un total de plus de 12.000 employés, soit 8% du total des effectifs du groupe. Pour sa part, Mme Soumaya Salhi, présidente du Comité des femmes travailleuses au sein de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a relevé, dans son intervention, «l'importance d'informer les représentantes des travailleurs du contenu des textes réglementant les relations de travail, afin de pouvoir défendre convenablement leurs droits et les droits de leurs collègues femmes. Mme Salhi a également souligné «qu’encourager les travailleuses à accéder aux postes de décision s’inscrit dans le cadre des objectifs d’autonomisation que la Centrale syndicale vise à consacrer», dans le cadre de sa démarche. L'ordre du jour de cette session de formation, qui se déroule jusqu'au 14 octobre, prévoit des interventions sur le concept du travail syndical et son rôle et importance pour les travailleuses, ainsi que sur le rôle des syndicats et des employeurs face à la violence et au harcèlement au travail.
D. Akila