
M. Boulenouar a tout d'abord indiqué que l'ANCA travaille actuellement pour assurer l'approvisionnement des produits alimentaires de large consommation propre à la saison automne et hiver, à savoir les légumineuses et autres denrées. Ce dernier a assuré que l'évenement phare de la rentrée sociale n'est autre que la rentrée scolaire avec plus de 11 millions d'écoliers et d'étudiants attendus dans leurs établissements respectifs. «À cet effet, l'ANCA active, sans rêlache, pour la réussite de cet évenement, et ce, en collaboration avec les commerçants pour assurer la disponibilité continue des fournitures scolaires», a-t-il lancé avant d'ajouter que l'association qu'il préside promeut la production nationale de fournitures scolaires en mettant en relation directe les commerçants avec les producteurs. «70% de nos fournitures scolaires sont importées. Il faut diminuer ce ratio par l'augmentation de la production nationale. L'autosufisance est un impératif dans ce monde qui devient de plus en plus incertain», a-t-il souligné avant de commenter la hausse des prix de ces fournitures en assurant que l'ANCA s'est fixée pour objectif de concourir à les stabiliser. Dans ce méme ordre d'idées, Hadj Tahar Boulenouar a expliqué les raisons de ces augmentations par la hausse de la matiére première et du coût du transport due à la pandémie de Covid-19 et aux tensions géopolitiques. Toutefois, il a tenu à se réjouir de l'initiative des pouvoirs publics qui ont contribué à la mise en place de plus d'une cinquantaine de points de vente de fournitures scolaires au profit des familles des classes populaire et moyenne. «Notre association va lancer, en parralèle et dans les prochains jours, des campagnes de sensibilisation contre les dangers de la spéculation et du monopole», a-t-il révélé avant de noter que ces deux phénomènes nuisent et entravent la bonne distribution du produit et crée un décalage entre l'offre et la demande. Enfin, Boulenouar a assuré de la participation de l'ANCA à l'ensemble des initiatives à l'instar des «souks de la rahma» pour la stabilité des prix et pour assurer les meilleures conditions pour la rentrée.
Sami Kaïdi