
- Aïmene Benabderrahmane : «La loi sur l’investissement ouvrira de nouvelles perspectives de partenariat économique»
- Participation de plus de 200 opérateurs économiques des deux pays
«Le champ du partenariat est ouvert aux hommes d'affaires égyptiens dans tous les secteurs», souligne-t-il. Et rappelle les orientations et instructions des dirigeants des deux pays, ainsi que leurs engagements personnels à «œuvrer pour la promotion de la coopération et du partenariat entre les deux pays, et l'augmentation du volume des investissements communs et des échanges commerciaux».
Dans son allocution d’ouverture, à l'ouverture du Forum d'affaires algéro-égyptien consacré à «Algérie/Égypte : Une histoire et des dénominateurs communs au service d'une coopération économique prometteuse», M. Benabderrahmane sollicite un effort supplémentaire des opérateurs économiques des deux pays pour promouvoir les relations bilatérales. Avec Le Caire, Alger entretien «des relations historiques est l'un des plus importants partenaires arabes de l'Algérie en termes de volume d'investissements et d'échanges commerciaux». Au chapitre de arguments du marché algérien, le Premier ministre s’appuie sur la nouvelle loi sur l'investissement, «qui sera publiée prochainement au Journal officiel», laquelle «accompagnera les hommes d'affaires et les sociétés étrangères en matière de transfert des bénéfices, consacrera la liberté d'investissement et assurera l'équité entre les investisseurs». Cette loi, rassure M. Benabderrahmane, «offre aux sociétés étrangères, les mêmes droits et avantages qu'aux entreprises nationales». L’aboutissement de ce chantier important, poursuit-t-il, s'inscrit dans le cadre des «réformes structurelles engagées en Algérie partant d'une vision profonde visant à développer les secteurs économiques qui contribuent à la création d'emploi et à l'essor économique et social, notamment l'Énergie et les Mines, le Tourisme, la Pêche, l'Agriculture, les Industries agro-alimentaires, l'Industrie pharmaceutique, les Travaux publics et l'Hydraulique».
Dans le détail, le Premier ministre fait part des opportunités existantes dans l'énergie, où l'Algérie propose l'investissement dans les domaines d'exploration et de production du gaz et du pétrole. Pour les énergies renouvelables, explique le Premier ministre, «l'Algérie dispose de programmes d'investissement fructueux, notamment la production de l'énergie photovoltaïque, qui devra connaître un bond qualitatif durant les prochaines années». Pour d’autres secteurs, il souligne que le secteur des Mines «retient l'attention des investisseurs étrangers, compte tenu de sa rentabilité conséquente», et précise que «les industries de transformation liées au secteur agricole suscitent un intérêt particulier dans le programme du gouvernement algérien, car étant une valeur ajoutée essentielle pour la création d'emploi et la contribution à la relance économique». Quant à l'Industrie, M. Benabderrahmane relève l’intérêt particulier qu’accore le gouvernement algérien «au développement des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises (PME), qui constituent désormais la pierre angulaire des structures économiques dans plusieurs pays».
Parmi les autres secteurs qui offrent des opportunités, M. Benabderrahmane cite l'Habitat qui suscite un intérêt particulier des autorités publiques depuis des années, précisant que le gouvernement a décidé de continuer à soutenir ce secteur vital pour répondre à la demande croissante sur les logements sociaux. Quant au tourisme, le secteur suscite, explique M. Benabderrahmane, «un intérêt particulier dans le programme du gouvernement et de ses politiques publiques, notamment à la lumière des efforts visant la diversification de l'économie et l'augmentation des caractéristiques de ce secteur et sa compétitivité en Algérie». Fouad Irnatene