Entrepreneuriat : «De nombreuses opportunités à saisir»

 
Convaincu de l'importance des start-up et autres micro-entreprises pour le développement de l'économie nationale, le Président Tebboune a institué, pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, un ministère dédié à ces entreprises, afin de mettre en place un environnement propice à la transition d'une économie rentière à une économie aux revenus diversifiés et contribuant à l'élimination de la dépendance des hydrocarbures.
Ce défi qui est en passe d'être relevé, notamment grâce à la jeunesse algérienne qui ne démérite pas. Dans ce sillage, El Moudjahid s'est entretenu avec un jeune entrepreneur engagé qui encourage ses pairs à rejoindre l'aventure palpitante de l'entrepreneuriat.
Sid-Ahmed Chaâbane, âgé de 29 ans, est diplômé d'un master en finance et banque. Il est, par ailleurs, membre du haut Conseil de la jeunesse, représentant de la wilaya d'Alger et membre fondateur, en sa qualité de trésorier, de l'Algerian Youth Entrepreneurs Foundation (AYEF), une fondation nationale ambitieuse qui s'est fixée pour objectif d'aider les jeunes en Algérie à lancer leur propre start-up et PME, ainsi qu'à les exploiter avec succès.
Sid-Ahmed Chaâbane a  indiqué que la création de l'AYEF répond à la volonté de doter notre pays d'un réseau de jeunes entrepreneurs, le plus grand possible et chacun dans son domaine d'activité. La fondation est composée, poursuit-il, de jeunes entrepreneurs qui ont réussi et elle a pour prétention de proposer des modèles de réussite auxquels nos jeunes peuvent s'identifier.
«Il s'agit, également, de mettre en place un espace de partage des idées propice à l'émulation visant à créer une nouvelle synergie positive par la conjugaison de l'ensemble de nos potentiels», a-t-il lancé, avant d'ajouter que certains ont de l'argent, tandis que d'autres ont des idées, et l'AYEF propose de les mettre en relation.
Mettant à profit cette opportunité, Sid-Ahmed Chaâbane a, par ailleurs, tenu à s'adresser à la jeunesse, les appelant à être leader, et ce en s'investissant dans l'entrepreneuriat ; un créneau, selon lui, d'avenir pourvoyeur de richesse et d'emploi, d'autant plus que de nombreuses facilitations ont été apportées. 
«Il convient de signaler que les pouvoirs publics ont mis en place une série de mesures à même d'encourager la création de start-up et autres micro-entreprises, pour le développement d'une économie hors hydrocarbures forte», a-t-il souligné, avant de citer, entre autres, la suppression de l'obligation d'être en possession d'un local et d'être sans emploi, pour obtenir un financement de l'ANADE. 
«De plus, il faut dire que  l'ANADE propose un accompagnement pertinent, avec des experts au profit des porteurs de projets», a-t-il fait savoir, avant d’annoncer que la fondation dont il est membre proposera, à terme, des sessions de coaching et autres programmes au profit de ces jeunes porteurs de projets. Enfin, Sid-Ahmed Chaâbane a assuré que le climat des affaires offre des avantages certains et que de nombreuses opportunités n'attendent qu'à être saisies. 
 
Sami K.

Sur le même thème

Multimedia