L’intérêt croissant de l’Algérie pour les énergies renouvelables se traduit par un programme stratégique national de production de 15.000 MW à l’horizon 2035. Ce programme comprend des projets pionniers, notamment dans le domaine des énergies solaire et éolienne, et s’appuie sur des mesures réglementaires et juridiques qui encouragent le développement des énergies renouvelables, compte tenu de leur importance cruciale pour le développement durable. En effet, Karim Yaïci, directeur général de Green Energy Cluster Algeria a souligné l’importance de ce programme ambitieux, où Algérie a mis tous les moyens pour encourager l’investissement et le développement de ces énergies, en établissant des lois et des institutions pour la gestion efficace de ce secteur vital, qui peut répondre à la demande croissante d’énergie en Algérie, notamment dans les zones isolées loin des réseaux d’électricité et de gaz naturel. L’invité de la radio nationale a par ailleurs rappelé que l’industrie des panneaux solaires photovoltaïques en Algérie, est régie par un ensemble de textes législatifs et réglementaires qui encadrent son développement, sa qualité et sa sécurité. Ces textes, ainsi que le potentiel solaire du pays, ouvrent des perspectives importantes pour la transition énergétique et le développement économique de l’Algérie. Dans cette optique, il a insisté sur le fait de produire plus de panneaux solaires photovoltaïques en Algérie, d’une capacité de 410 W. Après avoir pris conscience des inconvénients des énergies traditionnelles et de leur contribution à la pollution environnementale, ainsi que de leur épuisement au fil du temps, nombre d’entre eux ont cherché des alternatives à ces énergies, considérant les énergies renouvelables comme la meilleure solution. L’importance de ces énergies se manifeste par leur respect de l’environnement, d’une part, et leur plus grande durabilité par rapport à leurs énergies traditionnelles, ce qui leur permet de contribuer au développement durable. « Ces projets des énergies renouvelables et leurs perspectives d’avenir font partie de l’énorme potentiel de l’Algérie dans ces énergies, notamment l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Ces énergies renouvelables contribuent à créer davantage d’emplois et à réduire le chômage qui affecte l’économie nationale », a-t-il relevé. Yaïci a fait savoir que le taux d’intégration va atteindre les 20 % dès la première année, avec un taux minimum de 5% de droits de douane. Ceci permettra la relance de compétitivité intense sur les produits locaux. Dans ce contexte, le premier responsable du Green Energy Cluster Algeria a évoqué l’importance de mise en vigueur de la panoplie des décrets d’application de 2020 pour lancer des appels d’offres pour des investisseurs pour ces grands projets d’envergures, saluant les efforts inlassables consentis par l’État qui a investi plus de 3 milliards de dollars dans ce secteur, en attendant de nouveaux financements via des partenaires privés afin d’améliorer le développement des énergies renouvelables. « Il est nécessaire d’ouvrir le marché des énergies renouvelables, ainsi que pour les énergies en général afin que la loi de l’électricité et du gaz ait un effet réel, à travers l’instauration des deux programmes à l’instar du EPC et l’IPP », a-t-il précisé.
Z. G.
