
Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a annoncé, lundi, avoir obtenu une autorisation exceptionnelle pour initier la conversion progressive des contrats à temps partiel en contrats à temps plein au sein des établissements relevant de sa tutelle. «Dans le cadre des efforts du secteur de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, visant à finaliser les dispositifs réglementaires relatives à la promotion des contrats des agents contractuels en contrat à durée indéterminée (CDI) à temps partiel vers des (CDI) à temps plein, et en application des directives de la ministre du secteur, Mme Soraya Mouloudji, portant sur lancement des procédures nécessaires à la finalisation du processus de conversion des contrats des agents contractuels, le ministère a annoncé avoir bénéficié d’une autorisation exceptionnelle visant à adapter les contrats des agents contractuels de temps partiel à temps plein», a souligné le communiqué du ministère. Toujours selon la même source, «une autorisation a été délivrée pour entamer, dans une première phase, la conversion des contrats de 579 agents de temps partiel à temps plein, pour les agents exerçant dans les établissements des maisons des personnes âgées, les établissements de l’enfance assistée et les Diar Rahma». Il est également mis en avant que ce processus de conversion des contrats des intéressés «sera entamé dès l’achèvement des procédures réglementaires en vigueur». Il faut dire que cette mesure intervient dans un contexte où les agents contractuels à temps partiel jouent un rôle essentiel, voire capital, au sein des structures d’accueil et d’assistance sociale. Ces professionnels du secteur de la Solidarité nationale œuvrent, au quotidien, pour garantir un environnement sûr, bienveillant et digne aux personnes vulnérables. Leur mission ne se limite pas à l’encadrement ou à l’assistance physique, mais implique aussi un accompagnement psychologique, une écoute constante et une grande capacité d’empathie. En apportant de la chaleur humaine, du réconfort et cette présence active, ces agents deviennent souvent un repère essentiel pour les résidents de ces structures d’accueil. Aujourd’hui, leur passage à un contrat à temps plein représente, non seulement une reconnaissance de leur engagement au quotidien, mais, également, une garantie de stabilité socioprofessionnelle. Il va sans dire que ce chantier s’inscrit, d’autre part, dans une dynamique plus large de réforme et de modernisation enclenchée par le secteur, qui vise à renforcer les capacités des établissements sociaux et à améliorer davantage et en permanence la qualité des prestations fournies. Il est à retenir que d’autres étapes suivront, en coordination avec les autorités concernées, afin de permettre à un plus grand nombre d’agents de bénéficier de CDI à temps plein.
Mais quelle est donc la différence entre le CDI à temps partiel et le CDI à temps plein ? Il faut savoir que, selon les dispositions en vigueur, «le contrat de travail peut être conclu pour une durée indéterminée, mais pour un temps partiel, c’est-à-dire pour un volume horaire moyen inférieur à la durée légale de travail, et ce lorsque le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à plein temps d’un travailleur», ou lorsque «le travailleur en activité en fait la demande pour des raisons familiales ou convenances personnelles et que l’employeur accepte». L’autre remarque importante à signaler estque «le temps partiel de travail ne peut être inférieur, en aucun cas, à la moitié de la durée légale de travail».
S. G.