
De notre bureau Amel Saher
L’Algérie a toujours été un acteur majeur de développement en Afrique et a toujours placé les intérêts du continent africain parmi ses principales priorités. La décision prise par le président de la République Abdelmadjid Tebboune de consacrer une enveloppe financière à hauteur d’un milliard de dollars, pour le financement des projets de développement en Afrique, réaffirme cet engagement. L’argent sera octroyé à l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, destiné au financement des projets de développement dans les pays africains. Cette démarché traduit «la conviction de l'Algérie que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement» a affirmé le chef de l’État. En effet, l’Algérie a de tout temps œuvré à la stabilité et à la sécurité de l’Afrique, en apportant son soutien à toutes les actions régionales et internationales favorisant le développement économique des pays de l’Afrique. Depuis quelques années, la coopération économique et commerciale liant l’Algérie à un nombre de pays de l’Afrique a connu une forte dynamique. Cela découle de la conviction de l’Algérie que la consolidation de la coopération et de la solidarité est un rempart contre les multiples dangers qui menacent le continent, notamment aux plans sécuritaire, de l’ingérence étrangère et de l’instabilité politique. Dans cette optique, les participants au 2e sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, tenu en février dernier, ont salué le rôle pivot de l’Algérie en tant que locomotive de développement en Afrique. Repris par l’APS, le directeur des infrastructures au ministère du Transport terrestre du Sénégal, Mamoudou Alassane Camara, a déclaré que «l’Algérie est l’un des pays les plus importants du continent africain avec lesquels il est désormais nécessaire de renforcer la coopération à tous les niveaux». Un avis partagé par Amani Abou Zeid, la Commissaire des infrastructures et énergie de l’Union africaine, qui a salué, à son tour, le rôle axial et pionnier de l’Algérie en Afrique, de manière générale, «pas seulement sur le plan des projets d’infrastructures ou les projets d’intégration régionale, mais également par rapport à l’ensemble des questions qui concernent le continent», a-t-il dit. En décembre dernier et lors de sa participation aux travaux du Sommet États-Unis/Afrique, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a rappelé l’engagement de l’Algérie en faveur de toutes les actions œuvrant pour le développement du continent : «L'Algérie a contribué à la concrétisation de toutes les initiatives visant à renforcer l'intégration africaine, et tend, de concert avec ses frères, à promouvoir le développement intégré en vue de réaliser la prospérité commune, d'atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et de consolider la paix et la sécurité en Afrique», a-t-il soutenu. Il a souligné que l'Algérie conçoit ses projets nationaux et ses plans de développement «selon une vision intégrée». Benabderrahmane a mis en avant la contribution de l'Algérie aux efforts de développement en Afrique au plan bilatéral, notamment à travers la «formation du capital humain dans divers domaines, et à de nombreuses initiatives de solidarité et de coopération fructueuse avec les pays africains, notamment les pays voisins», a-t-il ajouté. Toujours dans le volet économique, l’Algérie n’a cessé de sensibiliser la communauté internationale au problème de l’endettement qui entrave les efforts de développement de certains pays d’Afrique, et appelle à une réflexion commune afin de trouver une solution à cette problématique, tout en encourageant la promotion d'investissements adaptés aux plans de développement nationaux, notamment dans les domaines des infrastructures de base, de l'agriculture, de l'énergie et des mines et des industries manufacturières.
A. S.