Le ministère des Affaires étrangères célèbre l’événement : «Une intense activité diplomatique a accompagné la lutte armée»

L’intense activité diplomatique s’est poursuivie jusqu’à ce que le slogan «Algérie française» s’effondre.
L’intense activité diplomatique s’est poursuivie jusqu’à ce que le slogan «Algérie française» s’effondre.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra,  a présidé, lundi au siège du ministère à Alger, une cérémonie commémorant le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre.

La cérémonie s’est déroulée en présence, notamment de l’ancien Président du Mozambique, M. Joaquim Alberto Chissano, de l’ancien ministre d’État du Sénégal, M. Abdoulaye Bathily, et de la fille de l’ancien leader ghanéen Kwame Nkrumah, ainsi que des moudjahidine, des cadres et des employés du ministère des Affaires étrangères.
Dans une allocution, le directeur général de la communication, de l’information et de la documentation au ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Noureddine Sidi Abed, a indiqué que «l’Algérie, dont l’histoire remonte à des milliers d’années, fait aujourd’hui l’objet d’attaques et de campagnes hostiles visant son unité», ce qui constitue une preuve édifiante qu’elle est sur la bonne voie, déterminée à défendre, sans relâche, ses intérêts vitaux et sa sécurité, et à recouvrer son rôle pionnier et la place qui lui sied». M. Sidi Abed a mis l’accent sur l’intense activité diplomatique qui a accompagné la lutte armée, et qui s’est poursuivie jusqu’à ce que le slogan «Algérie française» s’effondre, grâce aux sacrifices de millions de chouhada. En réponse aux plans de l’occupant et aux provocations des colons européens, le même responsable a rappelé que «le peuple est sorti en brandissant des drapeaux algériens et en scandant des slogans nationalistes appelant à la liberté et à l’indépendance, et de grandes manifestations ont eu lieu à travers le territoire algérien et ont eu un écho en Algérie et à l’étranger». Il a souligné que les diplomates moudjahidine «ont exploité ces manifestations massives et la répression qui s’en est suivie, pour lancer une intense campagne diplomatique et médiatique auprès de l’opinion publique internationale, qui a abouti à la reconnaissance par les Nations unies de la justesse de la cause algérienne et du droit légitime du peuple algérien à l’autodétermination». M. Sidi Abed a évoqué «la contribution importante de notre communauté à l’étranger, notamment sur le sol du colonisateur, aux efforts pour la libération et l’indépendance du pays». À cette occasion, il a appelé la communauté nationale à «contribuer aux efforts nationaux, dans le cadre d’une nouvelle approche de l’État dans la prise en charge de ses préoccupations et aspirations, et renforcer ses liens avec la nation, mais aussi son implication à la dynamique de développement global».

/////////////////////////////

La Sûreté nationale au rendez-vous

«La Direction générale de la Sûreté nationale a célébré, dimanche soir, le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération à travers tous ses services», a indiqué un communiqué de la DGSN, ajoutant que «la cérémonie de levée du drapeau national, qui s’est tenue à l’École supérieure de police Ali-Tounsi, a été présidée par le Directeur général de la Sûreté nationale, Farid Bencheikh.
De hauts responsables de la Sûreté nationale et des membres de la famille révolutionnaire étaient présents à cette cérémonie qui a été marquée par une visite au Musée central de la police Colonel Lotfi. Intervenant lors de cette visite, le Directeur général de la Sûreté nationale a rappelé «les affres que l’Algérie a subis durant la période coloniale». Par ailleurs, une gerbe de fleurs a été déposée sur la stèle commémorative et une minute de silence a été observée à la mémoire des chouhada.

Sur le même thème

Multimedia