
Des responsables de syndicats d’enseignants assurent à El Moudjahid que la période de dix jours d’interruption des cours est «aisément rattrapable» et affirment que les solutions «existent toujours», dans ce contexte sanitaire particulier marqué par l’explosion des cas Covid-19, l’essentiel étant, selon eux, d’éviter tout éventuel regroupement.
Les représentants des travailleurs du secteur de l’Education nationale affichent, par ailleurs, leur pleine et entière disposition à trouver les «meilleures solutions possibles» pour sauver l’année scolaire, dans le cas où la prolongation de la période d’interruption des cours s’avèrerait être une «nécessité absolue». «Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là, et nous espérons que le nombre de cas quotidiens de Covid ne va pas tarder pas à diminuer, sachant que, comme précisé par les experts, nous nous rapprochons maintenant du pic», tiennent-il à rappeler.
Mais comment, donc rattraper les dix jours de cours ? En réponse à cette question, le coordinateur de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) fait remarquer, de prime abord, qu’il s’agit de six jours seulement de cours puisque les deux week-ends sont compris dans cette période. « En outre, poursuit Sadek Dziri, je pense qu’en travaillant avec persévérance, durant les trois à quatre semaines à venir, il serait très facile de récupérer le retard accusé, avant d’entamer les compositions du deuxième trimestre. Une fois que les cours du deuxième trimestre seront dispensées et que les évaluations seront réalisées, l’année scolaire va, ainsi, être sauvée».
L’autre point à retenir également dans ce sillage, est que «l’ensemble des dispositions ont été mises en œuvre par les autorités publiques en vue de freiner la circulation du virus», observent les deux syndicalistes qui mettent en évidence «l’impérieuse nécessité de voir le danger écarté, pour pouvoir ensuite voir les cours reprendre de manière ordinaire». Clair, net et précis, il déclare que «la santé de nos enfants et des travailleurs, passent avant tout ».
«La campagne vaccinale poursuit doucement, mais sûrement son bonhomme de chemin»
A la question «que faut-il faire, maintenant, pour convaincre le maximum de citoyens sur l’importance de la vaccination», Sadek Dziri répond qu’il faudrait «surtout veiller au renforcement des efforts de sensibilisation, lesquels efforts doivent être surtout consentis par des praticiens de la santé publique, par des experts du secteur ainsi que des associations qui activent dans le domaine de la santé». Pour M. Dziri, «ce n’est qu’à travers la synergie des efforts, en matière de sensibilisation quant à l’importance du vaccin, que l’objectif de la campagne vaccinale pourra être atteint dans le futur». Cet effort de sensibilisation est d’autant plus important qu’il existe à ce jour, beaucoup de gens qui n’ont carrément pas l’intention de se faire vacciner parce qu’ils n’ont pas confiance aux produits réalisés dans le cadre de l’urgence de la lutte anti-Covid. «Ces personnes-là ne veulent carrément pas entendre parler du vaccin», met en exergue le syndicaliste qui met l’accent sur «toute l’importance du vaccin et du travail, en synergie des efforts, pour relever le défi de la réussite de la campagne vaccinale». Pour sa part, le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education (CNAPESTE), Boudiba estime que la vaccination, surtout en cette période de recrudescence inquiétante des cas Covid, exige l’ouverture de centres de dépistages gratuits.
Interrogé sur la réticence d’un grand nombre de travailleurs de l’Education nationale à se faire vacciner, il soutient que la campagne vaccinale poursuit «doucement mais sûrement son bonhomme de chemin» et considère que l’objectif qui lui a été assigné pourra être atteint dans le futur.
Soraya Guemmouri
Mais comment, donc rattraper les dix jours de cours ? En réponse à cette question, le coordinateur de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) fait remarquer, de prime abord, qu’il s’agit de six jours seulement de cours puisque les deux week-ends sont compris dans cette période. « En outre, poursuit Sadek Dziri, je pense qu’en travaillant avec persévérance, durant les trois à quatre semaines à venir, il serait très facile de récupérer le retard accusé, avant d’entamer les compositions du deuxième trimestre. Une fois que les cours du deuxième trimestre seront dispensées et que les évaluations seront réalisées, l’année scolaire va, ainsi, être sauvée».
L’autre point à retenir également dans ce sillage, est que «l’ensemble des dispositions ont été mises en œuvre par les autorités publiques en vue de freiner la circulation du virus», observent les deux syndicalistes qui mettent en évidence «l’impérieuse nécessité de voir le danger écarté, pour pouvoir ensuite voir les cours reprendre de manière ordinaire». Clair, net et précis, il déclare que «la santé de nos enfants et des travailleurs, passent avant tout ».
«La campagne vaccinale poursuit doucement, mais sûrement son bonhomme de chemin»
A la question «que faut-il faire, maintenant, pour convaincre le maximum de citoyens sur l’importance de la vaccination», Sadek Dziri répond qu’il faudrait «surtout veiller au renforcement des efforts de sensibilisation, lesquels efforts doivent être surtout consentis par des praticiens de la santé publique, par des experts du secteur ainsi que des associations qui activent dans le domaine de la santé». Pour M. Dziri, «ce n’est qu’à travers la synergie des efforts, en matière de sensibilisation quant à l’importance du vaccin, que l’objectif de la campagne vaccinale pourra être atteint dans le futur». Cet effort de sensibilisation est d’autant plus important qu’il existe à ce jour, beaucoup de gens qui n’ont carrément pas l’intention de se faire vacciner parce qu’ils n’ont pas confiance aux produits réalisés dans le cadre de l’urgence de la lutte anti-Covid. «Ces personnes-là ne veulent carrément pas entendre parler du vaccin», met en exergue le syndicaliste qui met l’accent sur «toute l’importance du vaccin et du travail, en synergie des efforts, pour relever le défi de la réussite de la campagne vaccinale». Pour sa part, le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education (CNAPESTE), Boudiba estime que la vaccination, surtout en cette période de recrudescence inquiétante des cas Covid, exige l’ouverture de centres de dépistages gratuits.
Interrogé sur la réticence d’un grand nombre de travailleurs de l’Education nationale à se faire vacciner, il soutient que la campagne vaccinale poursuit «doucement mais sûrement son bonhomme de chemin» et considère que l’objectif qui lui a été assigné pourra être atteint dans le futur.
Soraya Guemmouri