Vernissage de l’exposition «De sous les décombres, Ghaza en couleurs» : La Palestine au cœur

Ph.:B.B
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Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a procédé, jeudi soir, au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger, au vernissage de l’exposition «De sous les décombres, Ghaza en couleurs». Accueillie à la galerie Baya jusqu’au 15 août, l’exposition regroupe 36 artistes autour d’une thématique d’actualité : le génocide à ciel ouvert perpétré par l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien.

Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a parcouru les œuvres exposées, découvrant les réalisations artistiques de plasticiens venus des quatre coins du pays, et qui ont représenté la souffrance actuelle du peuple palestinien sous l’occupation, tout en exprimant sa résilience, ses rêves, sa dignité et ses espoirs. Empreinte d’émotion et de symbolisme, l’exposition, qui compte pas moins de 100 œuvres réalisées par 36 artistes, rassemble des contributions d’artistes algériens ayant présenté des œuvres évoquant des scènes de douleur et de destruction, mêlant tristesse et espoir, pour constituer un cri humain face à l’oppression et à l’agression. Le ministre a échangé avec les exposants, s’enquérant des détails de leurs œuvres, des approches artistiques qu’ils ont adoptées et des significations qu’ils ont voulu transmettre à travers chaque tableau, chaque création plastique ou installation artistique illustrant le quotidien des palestiniens, en particulier celui des enfants et des femmes. Lors d’une déclaration à la presse, il a souligné l’importance de l’art comme moyen noble de résistance et de résilience, servant à documenter les événements et à les transmettre à la conscience mondiale. «A travers cette initiative spontanée et bénévole, nos artistes ont exprimé la franche position de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne. Ils ont traduit la souffrance du peuple palestinien face au silence du monde tout en donnant une lueur d’espoir», a noté le ministre. Zouhir Ballalou a affirmé que l’art ne se contente pas de consoler ; il témoigne et résiste. «Il représente une forme de lutte culturelle engagée du côté du droit et de la voix des opprimés. Une diplomatie culturelle influente constitue un soft power capable de franchir les barrières et de défendre la dignité. À travers l’art, on souhaite que le message de la cause palestinienne sera entendu dans le monde entier, comme c’était le cas avec la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN) durant la guerre de libération nationale», a-t-il fait savoir. Initié par l’artiste-peintre Samir Kabli, une dizaine d’artistes, amateurs et professionnels, représentant plusieurs wilayas comme Alger, Blida, Béjaia, Tiaret, Guelma, Constantine, M’sila, Boumerdès et Khémis Miliana ont affirmé, avec beaucoup de créativité à  travers des toiles et des installations, la position culturelle et artistique solidaire avec le peuple palestinien, et réaffirmé la l’importance de la cause palestinienne dans la conscience culturelle algérienne.

K. B.

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