
En salle le 3 janvier, “Priscilla” fait le récit du mariage d’Elvis à travers le regard de son épouse, Priscilla Presley. Sofia Coppola y dresse le portrait féministe et touchant d’une très jeune femme, propulsée dans un univers glamour qui l’isole peu à peu. Son film a réjoui la critique américaine.
Une héroïne esseulée, une photographie léchée, et une bande sonore très pop : Priscilla réunit tous les ingrédients d’un bon Sofia Coppola. Dans son long-métrage, “sans doute son film le plus fort depuis plus de dix ans”, selon le Los Angeles Times, la cinéaste américaine de 52 ans met en scène le mariage d’Elvis Presley à travers le regard de son épouse, Priscilla. Elle y dresse le portrait d’une jeune femme qui, à peine sortie de l’adolescence, se retrouve projetée dans un univers glamour mais solitaire.
Basée sur les Mémoires de Priscilla Beaulieu, intitulés Elvis et moi (réédités en français sous le titre Elvis, mon amour, toujours chez Ramsay), le film donne à voir une autre facette, moins glorieuse, du King.