
Dans son allocution, la ministre de la Culture et des Arts a affirmé que «la volonté du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune est de développer l’art du cinéma, à travers la réalisation d’œuvres cinématographiques révolutionnaires» qui «traitent de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, notamment dans le contexte des festivités officielles marquant le 60e anniversaire de l’indépendance et la célébration de la journée de la Mémoire, le 8 mai 1945», a-t-elle ajouté. A cet effet, la représentante du gouvernement a souligné l’importance du 7e art dans la capitale des Aurès, Batna, une ville que la ministre a qualifiée de «révolutionnaire» et de berceau des héros. Outre l’aspect révolutionnaire de la capitale des Aurès, la même ministre a annoncé la levée du gel des opérations de restauration des sites archéologiques de la région des Aurès, notamment le tombeau d’Imedghassen. Dans le même ordre d’idée, la ministre rappelé que la valorisation des sites et monuments historiques «est une priorité de l’Etat algérien pour préserver l’histoire de nos ancêtres numides», a-t-elle affirmé. Appelant les professionnels du 7e art à «développer l’industrie cinématographique en impliquant les jeunes compétences dans des festivités et manifestations artistiques», la ministre a soutenu que «l’histoire est intimement liée à la culture et aux activités artistiques». Evoquant le volet de la rénovation des monuments historiques à Batna, la première responsable du ministère de la Culture a annoncé «la levée de gel» du projet de restauration du théâtre régional de la wilaya de Batna Salah-Lambarkia et du financement de l’opération de restauration du mausolée numide royal qui est «un témoin de l’authenticité du patrimoine algérien de Numidie», a-t-elle affirmé. Toutefois, la cérémonie du coup d’envoi de la seconde édition du Festival international du film d’Imedghassen a été marqué par la présence d’un public nombreux qui a apprécié de voir la famille artistique représentée par des grands noms du cinéma arabe comme l’acteur égyptien Ahmed Badir, le réalisateur et conseiller du président de la République chargé de la culture et de l’audiovisuel, M. Ahmed Rachedi, l’acteur syrien Abbas Al Nouri et la star du petit écran algérien Beyouna. Cérémonie relevée aussi par le spectacle musical produit par la chanteuse Kenza Morsli et la présentation de 29 films de 25 pays, qui sont en compétition pour décrocher les trois grands prix du festival.
C. D.