
Le salon prévoit 25 rencontres thématiques entre conférences et ateliers alors que pour la première fois, deux espaces ont été aménagés pour près de 200 séances de vente-dédicace dans le cadre du respect du protocole sanitaire, a précisé le vice-président de l’Organisation nationale des éditeurs du livre (ONEL) Abdelhalim Salhi , dans une déclaration à El Moudjahid.
Il a indiqué que «ce salon constitue le premier événement culturel depuis la suspension des activités en raison de la pandémie de coronavirus. L’ONEL a réussi à obtenir une réduction des prix des pavillons pour les éditeurs à l’issue de négociations marathoniennes avec la direction de la Safex , révèle-t-il , saluant le ministère de la Culture qui a pris en charge les frais . «Les éditeurs ont enregistré des difficultés à cause de la pandémie et le gel des activités notamment les salons et les expositions». Cette première édition est marquée par la participation de différents partenaires dans l’édition du livre dont des industriels de l’impression, des fournisseurs en équipements, des spécialistes dans la reliure. Selon ce responsable, le marché algérien de l’édition doit s’appuyer sur des partenaires nationaux efficaces pour un «salon professionnel», assure-t-il.
Le vice-président de l’ONEL a annoncé qu’en raison des heures du confinement et du transport limité, il a été décidé la mise en place d’une plateforme numérique à la disposition des éditeurs et au public. «Elle sera opérationnelle incessamment. Cette application a été conçue par des jeunes Algériens, c’était une manière également de les encourager. On peut consulter via cette plateforme les livres disponibles, faire des commandes et acheter en ligne», précise-t-il. Le salon a enregistré de nouvelles publications et ouvrages par des maisons d’édition à l’instar de Casbah édition. La ministre de la Culture a relevé que des éditeurs n’ont pas été «confinés».
Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.
Neila B.