La faculté des lettres et des langues a abrité un colloque captivant, organisé par le laboratoire didactique, «neurocognition, discours et activités socio-économiques» de l’université Ibn- Khaldoun de Tiaret. Au cœur des discussions : l’impact des pratiques de littératie et les évolutions littéraires engendrées par l’intelligence artificielle (IA). Cet événement a rassemblé des professeurs et des chercheurs de diverses institutions universitaires à travers le pays, témoignant ainsi d’un intérêt collectif pour les transformations radicales que l'IA induit dans l’écriture, la lecture et les méthodes d’enseignement.
Les interventions ont souligné les enjeux cognitifs, éthiques et pédagogiques liés à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le milieu académique et la production scientifique. Les échanges ont également porté sur les conséquences de l'IA sur les genres littéraires, ouvrant la voie à une redéfinition des concepts d’authenticité et de créativité.
Les participants ont réfléchi aux nouveaux défis que cela pose pour la formation des étudiants et la médiation technologique dans leurs processus d'apprentissage. En conclusion, le colloque a lancé un appel clair : il est impératif d’adopter une approche critique et responsable dans l’intégration de l’intelligence artificielle dans les sciences humaines. Il est également essentiel de promouvoir la culture numérique et d’améliorer les compétences en recherche et en enseignement afin de mieux naviguer à travers ces transformations contemporaines.
S. M. N.
