Clap de fin pour l’IFCA : un tour du monde artistique en une semaine

Ph.:Y-Cheurfi
Ph.:Y-Cheurfi

Le Festival international d’art contemporain (IFCA) ferme ses portes, aujourd’hui, clôturant la 9e édition d’un rendez-vous qui a su confirmer son importance sur la scène artistique algérienne et internationale. Avec la participation de 122 artistes issus de 34 pays, cette édition, placée sous le thème «Au-delà des frontières», a offert au public une richesse de styles, de techniques et de sensibilités, reflétant la diversité de la création contemporaine.

Plusieurs artistes ont rencontré un franc succès auprès des visiteurs, séduits par la force de leurs propositions. Parmi eux, l’Irakien Bilal Bahir, la Tunisienne Dalel Tangour et l’Italienne Veronica Botticeli, représentés par Ayn Gallery-Algérie, ont particulièrement retenu l’attention. L’algérien Mohamed Azzoug, exposé par Ezzou’Art, ainsi que la Camerounaise Lauriane Yougang, présentée par Abali Gallery, ont également suscité de nombreux échos positifs. La galerie égyptienne Al Mashhad Art Gallery, forte d’artistes comme Adel El-Siwi, Ahmed Ragab Sakr, Mohamed Abla ou Raghda Al-Mohandess, a enrichi la programmation par une présence collective remarquée. Cette 9ᵉ édition a également été marquée par une affluence remarquable.

Tout au long de la semaine, le palais de la culture Moufdi-Zakaria a accueilli un public nombreux et varié : amateurs d’art, étudiants de l’École supérieure des Beaux-arts (ESBA), collectionneurs ou simples curieux sont venus découvrir les œuvres exposées. Même durant les derniers jours, et en dépit de l’absence de plusieurs artistes qui n’ont pas pu être présents jusqu’à la clôture, les visiteurs ont continué à affluer, démontrant un intérêt pour la qualité des œuvres et pour l’esprit d’ouverture du festival. Les expositions ont su captiver, proposer de nouvelles lectures et offrir une immersion authentique dans la création contemporaine mondiale. L’un des aspects les plus appréciés de cette édition a été la diversité des styles. Bien que la peinture demeure une discipline phare, l’IFCA a largement dépassé les frontières du tableau traditionnel.

Les visiteurs ont pu explorer un éventail allant de l’art abstrait aux installations sculpturales, en passant par des œuvres conceptuelles, des vidéos d’art et des créations numériques. Cette pluralité témoigne de la volonté du festival de refléter l’évolution des pratiques artistiques et d’encourager les démarches innovantes qui caractérisent la scène contemporaine. Alors que cette 9ᵉ édition s’achève aujourd’hui, l’IFCA 2025 laisse une empreinte durable. En réunissant des artistes venus d’horizons multiples et en facilitant les échanges entre galeries locales et internationales, le festival continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion de l’art contemporain en Algérie. Il affirme sa vocation : porter les voix artistiques au-delà des frontières et nourrir une scène culturelle dynamique, ouverte et tournée vers l’avenir.

M. K.

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