Sara Kharfi
Pas moins de quatorze créations audiovisuelles et de communication, issues de divers secteurs d’activité, ont été primées, jeudi, lors de la cérémonie de clôture de «Algeria Film Entreprize Award», au palais de la Culture Moufdi-Zakaria, en présence du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou.
Dans la catégorie communication publique», le jury, présidé par Oussama Rayi, a distingué trois films. Ces œuvres portaient sur des sujets variés, notamment l’École supérieure algérienne des affaires (ESAA), un projet mettant en avant une exploitation agricole innovante, ainsi qu’un film intitulé Kortobia, un héritage renouvelé et une excellence continue. Dans la catégorie «Films institutionnels», trois productions sur des institutions publiques et privées ont été primées. Concernant la section des «Films de sensibilisation», le jury a primé plusieurs productions qui allient impact social et qualité visuelle. Un film sur la promotion des métiers de confection de la Kachabia et du Burnous à Messaâd (Djelfa), produit dans le cadre du Programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local (Capdel), a été récompensé, tout comme une autre œuvre traitant de la lutte contre le gaspillage. De plus, une remarquable production réalisée par UNICEF Algérie, accompagnant la championne olympique de boxe, Imane Khelif, lors de sa visite aux enfants dans les camps de réfugiés sahraouis, a été distinguée, notamment pour son engagement humanitaire. Trois œuvres faisant la promotion de produits et services d’institutions publiques et privées ont été primées dans la catégorie «Spot publicitaire». Enfin, Mohamed Ali Harkat a été gratifié dans la catégorie «Film étudiant», pour un projet qui s’intéresse au rapprochement entre les cultures. Le président du jury a souligné, dans son allocution, que les critères de sélection se sont basés sur la qualité technique des films, les moyens mis en place pour leur production, mais également sur l’originalité et la force du Storytelling, élément essentiel pour capter l’attention. De son côté, Drifa Mezenner, commissaire du Festival et présidente de l’association «Tahya Cinéma», a exprimé sa satisfaction quant au succès de cette première édition. Elle a considéré cet événement comme une véritable «opportunité pour les participants d’échanger des connaissances et de mettre en avant leur savoir-faire créatif et professionnel dans le domaine de la communication audiovisuelle, au service des institutions algériennes œuvrant dans le domaine économique».
S. K.
