Vie politique et publique : La révolution jeune

L’Algérie nouvelle a fait de la participation proactive et de l’engagement de sa jeunesse, son cheval de bataille. La politique est désormais une voie ouverte à tous ceux qui souhaitent contribuer à l’édification d’une nation puissante et prospère.
Dans la droite ligne, du combat épique de ses prédécesseurs, la jeunesse algérienne est prête à relever le défi et à jouer un rôle de premier plan. Il faut dire que la promotion de la participation politique de cette frange constitue l'une des priorités majeures et un axe fondamental des réformes politiques et constitutionnelles qu'a engagées le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son accession à la magistrature suprême, en décembre 2019. Le renforcement de la présence des jeunes au sein des institutions gouvernementales et des instances consultatives, la levée des obstacles entravant l'adhésion des jeunes aux différents espaces politiques et le renouvellement des Assemblées nationales et locales élues ont permis l'émergence d'une jeune élite politique en rupture avec les pratiques antérieures.
La Constitution algérienne de 2020 reconnaît la jeunesse comme une force vive dans la construction du pays. La Loi fondamentale indique de plus que l’État encourage la jeunesse dans la participation à la vie publique, et ce en leur accordant l'opportunité d’assumer des postes politiques. Dans ce même registre, la nouvelle loi électorale en Algérie, issue de l'ordonnance n°21-01 du 10 mars 2021, a introduit des changements significatifs, notamment en ce qui concerne cette participation des jeunes à la vie politique.
Cette loi encourage leur participation, notamment par le biais de candidatures indépendantes et la prise en charge de leurs dépenses de campagne par les pouvoirs publics.
Autant de réformes qui se sont traduites par une forte présence des jeunes dans les différentes Assemblées élues. Un acquis de taille permettant d’autonomiser politiquement la génération montante. Issus des législatives du 12 juin 2021, premier rendez-vous électoral après l'adoption de la nouvelle Constitution par voie référendaire le 1er novembre 2020, les jeunes députés, pour la plupart des universitaires, ont fait une entrée en force à la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), ce qui constitue une plus value indéniable et véritable amorce du renouvellement de la classe politique. Sur les 373 députés hommes, de cette neuvième législature, 140 sont âgés de moins de 40 ans, soit 34,04% et 267 sont âgés de plus de 40 ans, soit 65,60%. En plus de leur jeune âge, 305 sur les 373 nouveaux députés jouissent d'un niveau universitaire, ce qui représente un taux appréciable de 74,94%.
L’implication de la jeunesse algérienne dans la vie politique passe, également, par la consolidation de la démocratie participative. Pour cela, les plus hautes autorités ont instauré deux principales instances permettant à la jeunesse d’exercer ce rôle, à savoir l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). La création du CSJ en tant qu'instance consultative constitutionnelle chargée, particulièrement, des questions liées à cette frange de la population dans différents domaines, a permis de réaliser des avancées notables en matière de soutien au dialogue et à la communication entre les jeunes et les institutions officielles, outre la consécration d'un ministère dédiée à la Jeunesse. Enfin, en janvier 2020, Yacine El-Mahdi Oualid a fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre délégué chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, à l’âge de 26 ans.

S. K.

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