L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh a abrité, jeudi soir, un méga spectacle épique intitulé «Novembre, gloire et fierté». Produit par l'Office national de la culture et de l’information (ONCI), ce spectacle a réuni pas moins de 80 artistes pour présenter une mosaïque riche en couleurs, histoire, identité et nobles valeurs de la Révolution de novembre.
mise en scène par Moussa Noun, la générale du spectacle a eu lieu en présence d!Ibrahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, et du ministre des moudjahidine et des ayants droit, Laïd Rebiga. Un large public a répondu présent pour réagir avec un tonnerre d'applaudissements et d’ovations à la fin de chaque tableau artistique présenté par la troupe. «Je me réjouis d’assister à la générale de ce spectacle qui a drainé un grand public réactif, constitué essentiellement de jeunes et d’étudiants des écoles et universités d’arts. L'œuvre reflète, à travers ses scènes artistiques d’une grande esthétique, les différentes étapes de la guerre de Libération nationale pour incarner la Révolution du glorieux novembre. Je félicite l’ONCI pour cette production ainsi que les jeunes artistes auteurs de bonnes prestations sur scène pour cette épopée qui englobe plusieurs disciplines dont la théâtre, la musique et la chorégraphie», a noté Soraya Mouloudji, à l’issue de la présentation. Il s’agit d’une production revisitée, selon Khadidja Dahmani, chargée de communication et de marketing à l’ONCI. «‘’Novembre, gloire et fierté’’ porte la même thématique que l'œuvre initiale. Par contre, les tableaux chorégraphiques, le travail artistique technique, la conception des costumes et même l’écriture de certaines chansons ont été adaptés pour cette chère occasion, celle de la commémoration du 68e anniversaire du 1er novembre.
L'œuvre est une mosaïque artistique de notre Algérie et présente plusieurs arts avec une mise en exergue de la chorégraphie», explique-t-elle avant d’annoncer une tournée nationale, avec Constantine comme première escale. Les artistes ont fait revivre, durant plus d’une heure, à la nombreuse assistance, les étapes historiques et le long processus du peuple algérien pour le recouvrement de sa souveraineté nationale et la libération de sa terre. Avec une scénographie tantôt aux couleurs nationales, tantôt aux couleurs d’ambiance naturelle, l'œuvre est une mosaïque de la diversité culturelle de notre vaste pays, représentée, entre autres, par des costumes de toutes les régions. Une énergie musicale et chorégraphique de titres emblématiques des répertoires nationaux, comme l’andalous, le chaâbi et le bédouin, a subjugué le public juvénile. Les comédiens et chorégraphes ont utilisé des guirlandes lumineuses embellies par des effets visuels scéniques, dont la fumée, ce qui a donné un beau spectacle avec, notamment, le recours à la technique de la vidéo en arrière-plan.
Kader Bentounes
