Soutien renforcé aux jeunes entreprises : Start-up et micro-entreprises sur la rampe de lancement

Ph.:Y-Cheurfi
Ph.:Y-Cheurfi

Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises réaffirme l’engagement des pouvoirs publics de soutenir les porteurs de projets et de stimuler la dynamique entrepreneuriale nationale. Ce qui traduit, encore une fois, la volonté de l’État, le Président Tebboune en premier, d’axer les politiques publiques sur les réalités concrètes du terrain, tout en renforçant les mécanismes d’accompagnement, de simplification administrative et d’accès aux infrastructures, dans un contexte économique marqué par une volonté accrue de diversification et de valorisation du potentiel local. En tournée, ce jeudi, dans certaines micro-entreprises et start-up à Alger, ce qui a permis de rencontrer directement des entrepreneurs et d’identifier les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. En marge de cette visite effectuée en compagnie de représentants de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) et de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), le ministre a rencontré d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial local.

Encouragement de la production locale et de l’exportation

Cette tournée l’a conduit, notamment, dans les communes de Hraoua, Dar El-Beïda et Hussein Dey, où il a pu échanger directement avec les responsables de start-up innovantes, de micro-entreprises industrielles et de structures médicales ayant bénéficié de l’appui des dispositifs publics. À cet effet, M. Ouadah a insisté sur l’impératif de réduire la lourdeur des procédures administratives, afin de libérer l’énergie entrepreneuriale. «J’ai donné instruction aux agences NESDA et ANGEM d’intensifier leur accompagnement sur le terrain et d’alléger les charges bureaucratiques. Les entrepreneurs doivent pouvoir se concentrer sur l’amélioration de leurs produits et sur leur compétitivité, sans être freinés par des obstacles évitables», a-t-il déclaré. Un chantier est d’ores et déjà engagé, selon lui, pour faciliter l’accès des entreprises naissantes aux micro-zones d’activités, ainsi qu’aux assiettes foncières inexploitées. Dans un contexte marqué par la nécessité de réduire la facture d’importation et de stimuler la production nationale, le ministre a également plaidé pour la protection des produits issus des start-up et micro-entreprises algériennes.

Un suivi permanent des réalités du terrain

«Il est essentiel de soutenir les entreprises qui conçoivent des biens conformes aux standards internationaux, face à une concurrence parfois déloyale de produits importés. Nous devons leur donner les moyens de se positionner, non seulement sur le marché local, mais aussi à l’export», a-t-il souligné. Cet appel résonne avec les orientations stratégiques du gouvernement visant à encourager l’innovation, la création d’emplois durables et l’insertion de l’Algérie dans les chaînes de valeur internationales. Parmi les structures visitées, figuraient une micro-entreprise de production de tubes à essai à Hraoua, une start-up gérant quatre projets innovants à Dar El-Beïda, une clinique privée spécialisée dans les pathologies rénales et les traitements par hémodialyse à Hussein Dey, ainsi qu’une entreprise orientée vers l’import-export. Les échanges avec leurs dirigeants ont permis au ministre de recueillir des préoccupations concrètes, notamment autour des délais d’octroi de permis d’exploitation de terrain, de l’accès au financement et des effets néfastes d’une concurrence étrangère peu régulée. «Cette visite s’inscrit dans une démarche de proximité. Il ne s’agit pas seulement de superviser, mais de comprendre les réalités du terrain, pour élaborer des politiques publiques cohérentes et pragmatiques», a conclu M. Ouadah.

R. B.

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Intégration des start-up dans les projets des Travaux publics : Une commission mixte est née

Dans une démarche visant à moderniser la réalisation des projets d’infrastructure en s’appuyant sur les technologies émergentes, une commission mixte réunissant les ministères des Travaux publics et de l’Économie de la connaissance a été installée, mercredi. Cette initiative marque un pas concret vers l’intégration des start-up et des micro-entreprises dans les grands chantiers nationaux.

R. B.

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