La secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Bakhta Selma Mansouri, a présidé jeudi dernier, par visioconférence, les travaux du Comité du point focal du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). « Cette réunion constitue une étape clé dans la préparation du prochain Forum des chefs d’État et de Gouvernement du MAEP, prévu pour février 2026 à Alger », a souligné un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Cet événement majeur sera placé sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de président en exercice du Forum. Il sera également marqué par « la transmission de la présidence du Mécanisme de l’Algérie à la République d’Ouganda, dans un contexte qui consacre le principe de continuité, essentiel pour maintenir l’élan continental en matière de promotion de la gouvernance et de renforcement de la transparence et de la coordination entre les États membres ».
Les travaux du Comité ont permis de passer en revue les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des programmes du MAEP ainsi que les derniers rapports émanant du secrétariat continental. Les participants ont également procédé à l’examen des dossiers relatifs à l’évolution des outils de gouvernance, soulignant l’importance de leur modernisation pour répondre aux défis actuels des pays africains. La réunion s’est poursuivie avec une présentation consacrée aux conclusions du 5ᵉ Symposium sur la jeunesse, mettant en lumière les initiatives et recommandations visant à renforcer l’implication des jeunes dans les processus de gouvernance et de développement à l’échelle continentale. Ce volet témoigne de la volonté du MAEP d’intégrer la jeunesse africaine comme acteur central dans la construction de politiques publiques durables et inclusives.
Cette réunion intervient vingt jours après les travaux de la 11e session du Comité des points focaux du MAEP, lors desquels Mme Mansouri avait réaffirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir le processus de réforme du secrétariat du Mécanisme continental en tant qu’étape essentielle pour renforcer son efficacité et son rôle dans la promotion de la bonne gouvernance en Afrique. Elle avait, à l’occasion, relevé l’importance de « tenir compte des besoins pratiques des processus d’évaluation des Etats membres, ce qui est à même de renforcer le principe de leadership national qui constitue le fondement de ce Mécanisme continental ». Mme Mansouri avait en outre la nécessité de « veiller à ce que le projet de réforme du secrétariat continental soit en adéquation avec les grands objectifs du Mécanisme et les attentes des Etats membres ».
Le dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement s’est tenu en février 2025 à Abbis-Abeda. Les dirigeants africains avaient félicité le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour « le succès exceptionnel » de sa présidence du MAEP. « La Conférence félicite le président du Forum du MAEP, S.E. Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire, pour l’excellente direction qu’il a donnée au MAEP et pour le succès exceptionnel obtenu par le mécanisme sous sa direction », avaient-ils souligné dans une déclaration sanctionnant les travaux de ce sommet.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA avaient, également, félicité le président de la République pour son « leadership éclairé du MAEP » et son « engagement indéfectible en faveur de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance sur le continent ». Le président de la République avait annoncé lors de ce sommet la contribution volontaire de l’Algérie au MAEP d’un montant d’un million de dollars américains ».
Une contribution qui reflète l’engagement de l’Algérie à soutenir ce mécanisme et à lui permettre de s’acquitter de ses missions.
M. A. O.